Route dégradée à Zountar

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L’état de la route qui mène vers le village Zountar, situé en contrebas de la commune de Souk-Oufella, est dégradé depuis des années, notamment avec les derniers travaux de raccordement au barrage hydraulique de Tichy Haf et du réseau d’assainissement. Une route qui n’a pas bénéficié de revêtement depuis des années. Des crevasses, nid-de-poule et autres fossés irréguliers qui caractérisent ledit chemin communal n° 173, long de huit kilomètres, sont perçus avec inquiétude par les villageois. Les conducteurs de véhicules arrivent mal à supporter le calvaire que leur offre l’état de cet axe routier, devenu un véritable cauchemar. Une dégénérescence perpétuellement mal vécue par ces derniers, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce malaise s’explique par la dégradation avancée de l’asphalte et des chaussées qui souffrent d’une exécrable prise en charge, et ce, en dépit des moult réclamations des habitants quant à l’urgence d’une prise en charge de ce tronçon de route. Mais, que dalle ! «Diantre, notre calvaire dure depuis des années, au su et au vu des autorités locales, mais rien n’est fait pour débloquer un budget pour la rénovation de cette route. Nous sommes lésés à plus d’un titre», tempête un habitant du village éponyme qui ne cache pas sa déception. «En hiver, des mares d’eau se forment et pour un passant étranger à la région, il n’est pas rare que son véhicule s’embourbe dans ce qui s’apparente à un véritable marécage. Quant à la saison estivale, des nuées de poussières couvent notre village à telle enseigne que les villageois se croiraient dans un champ de mines et les automobilistes de la région évitent d’emprunter cet axe routier de crainte de laisser leur véhicule en morceaux dans ce champ de patates. Pour cela, elle forme un réel danger pour les utilisateurs et les bordiers de ladite route», déclare-t-on. Ainsi, les habitants de la petite bourgade de Zountar estiment que les pouvoirs publics doivent agir au plus vite et ne pas se contenter des assurances verbales qui ne font que les courroucer. Le dernier passage de l’édile communal, Zahir Djaou, sur les ondes de la radio Soummam corrobore amplement les appréhensions des villageois, car ce dernier s’est dit offusqué par le no man’s land des premiers responsables de la wilaya qui n’ont cure des courriers émanant de l’APC de Souk-Oufella réclamant haut et fort le bitumage du chemin 173. Les habitants attendent, donc, avec impatience que ce problème prenne fin, après des années de souffrance. Cependant, le réseau routier dans cette commune, l’une des plus pauvres de la région, souffre d’une dégradation avancée à l’image du chemin 173 et de la route reliant Takrietz à Chemini via le village Laâzib Touazi. «Ce dénigrement, qui ne dit pas son nom, fera sortir, inéluctablement, de leurs gonds, les habitants qui ont interpellé le P/APC et le chef de daïra par le biais de lettres, dans lesquelles, ils attirent leur attention sur l’état détérioré de leur route», nous dira un quinquagénaire du village Zountar. L’État dans sa politique de désenclavement et de développement fournit d’énormes efforts et procure des moyens considérables dans l’optique d’améliorer la vie du citoyen. Dans cet élan, la commune du Vieux marché communément appelée par la population locale, enregistre un déficit incommensurable en termes d’infrastructures de base et d’autres commodités. «Nous souffrons le martyre de l’état de la route menant à nos habitations. C’est incompréhensible ! comment se fait-il que les autorités ne bitument pas notre route ? L’état de la route pendant la saison des pluies constitue un danger réel pour nos pères, nos mères et nos enfants et devient impraticable pour les automobilistes. Nous marchons sur la gadoue en hiver et lors de la période des chaleurs, la poussière atteint nos maisons. La route est truffée de nids-de-poules. On ne dirait pas que cette route mène au village tellement qu’elle est endommagée, il faut être un champion en slalom pour l’emprunter. Enfin, il est temps que les responsables locaux se penchent sur ce cas», déclare un autre habitant.

Bachir Djaider

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