Selon le président de l’association nationale des commerçants et artisans, El Hadj Tahar Boulenouar, depuis le début du mois de Ramadhan, la demande des fruits et légumes a augmenté de 30%. En dépit des campagnes de sensibilisation qui sont organisées, à la veille de chaque mois de Ramadhan, au profit des consommateurs sur les conséquences négatives de la culture de stockage des denrées alimentaires, mais en vain. En effet, durant les premiers jours de mois sacré les marchés des fruits et légumes ont connu une grande affluence. C’est du moins ce qu’on a constaté dans plusieurs marchés de la capitale. C’est ce qui a causé par la suite, une hausse vertigineuse des prix fruits et légumes, selon, M. Boulenouar. «Depuis le début du mois de Ramadhan, les prix de la majorité des fruits et légumes ont augmenté et ce, suite à la hausse de la demande de la part des consommateurs qui est estimée à 30%», a affirmé hier, M. Boulenouar. Ce dernier a tenu à préciser que la différence entre le prix du détail et celui du gros est de plus de 60%. Interrogé sur la moyenne des prix de ces produits au niveau des marchés du détail, M. Boulenoura dira que la pomme de terre est cédée à 40 Da, la tomate à 100 Da, l’oignon à 30 Da, le poivre à 110 Da, les haricots verts à 140 Da, la salade à 100 Da, la courgette à 130 Da, les aubergines à 110 Da, l’abricot à 100 Da, la pastèque à 80 Da et les bananes à 200 Da. En revanche, il a fait savoir que le prix de la pomme de terre, qui est un produit de large consommation, a baissé de 10 Da. L’interlocuteur a tenu à souligner qu’à partir de la semaine prochaine, les prix de tous les produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, vont baisser «en raison de la baisse de la demande», a-t-il rassuré. Par ailleurs, il est utile de souligner que le ministère du Commerce, en collaboration avec les associations des consommateurs, a lancé depuis le début du mois courant, plusieurs campagnes de sensibilisation sur le gaspillage des produits alimentaires, notamment le pain.
Samira Saïdj
