Deux terroristes éliminés

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Parallèlement à la poursuite du quadrillage systématique de nombreux coins suspects, tant en Kabylie qu'à l’Est de Médéa, théâtres d'une série d'exploits antiterroristes, notamment depuis un mois, les forces de l'ANP viennent de mettre fin à la cavale de deux autres islamistes armés à l'Ouest de Jijel.

Ce coup de filet s’est produit, en fin d’après-midi d’avant-hier lundi, à Taza, dans la commune d’El Ouana, à l’Ouest de Jijel. Selon des informations recoupées, cet engagement est le fruit de l’exploitation efficace de renseignements précis. Certaines sources sécuritaires ont laissé entendre, en effet, que la police judiciaire locale avait pu arrêter, tout récemment au niveau d’une des localités d’El Ouana, deux suspects de l’ex-GSPC, dont les aveux auront été fort probablement mis à profit. Repérés, selon toute vraisemblance, alors qu’ils rodaient autour de certaines maisonnettes du village rural de Taza, ces deux sanguinaires ont été aussitôt encerclés par les militaires, puis éliminés par des tirs précis après qu’ils eurent refusé d’obtempérer. Au terme de cette action, les soldats de l’ANP ont récupéré deux armes automatiques de type kalachnikov, une quantité de munitions et d’autres objets. Comme à l’accoutumée, le ministère de la Défense a confirmé cette information par le communiqué suivant :  » Dans le cadre de la lutte anti-terroriste et grâce à l’exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l’armée nationale populaire a abattu, dans l’après-midi d’aujourd’hui (avant hier lundi, Ndlr), deux terroristes, suite à une embuscade tendue près de Taza, à l’Ouest de la wilaya de Jijel / 5ème R.M. Cette opération de qualité qui est toujours en cours, a permis la récupération de deux pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, une quantité de munitions et d’autres objets ». Bien évidemment, les forces étatiques de sécurité à leur tête l’ANP, ne lâcheront point prise là encore, à El Ouana, tant qu’elles n’effacent à jamais les traces de l’islamisme armé. Quelque soit le nombre de résidus des anciennes hordes sanguinaires qui y sévissent, leur mobilité sera toujours inéluctablement empêchée par les services locaux de sécurité sitôt repérés au niveau de cette ancienne plaque tournante des factions du GIA, ayant rallié l’ex-GSPC à la fin de la décennie 1990, et ce, grâce, surtout, aux informateurs dont dispose la police judiciaire, s’ajoutant à la multiplication des cantonnements militaires et des postes d’observation dans les maquis. Il y a quelques mois, pour rappel, la police judiciaire locale avait pu démanteler, à Taher près de Jijel, suite à des investigations minutieuses, un autre réseau de soutien au terrorisme de sept éléments, et ce, en prolongement d’opérations similaires dans les wilayas de Skikda et Batna. La même stratégie est appliquée avec brio, notamment dans les régions voisines de Kabylie ou du centre du pays, avec pour exemples les récentes interventions spectaculaires successives de Bouira, de Sétif et de l’Est de Médéa, où près de 30 terroristes ont été neutralisés en moins d’un mois. Ce fut, en fait, de nouveaux coups de grâce infligés à ces hordes d’islamistes irréductibles, après d’autres interventions non moins fructueuses à Yakouren, Azazga, Ouacif et à l’Est de Boumerdès, d’autant plus qu’à chaque fois, d’importants arsenaux de guerre sont récupérés, s’ajoutant à la destruction systématique des entrepôts d’engins meurtriers et du désamorçage de dizaines de bombes artisanales, à la suite du torpillage des caches terroristes.

Salim Haddou

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