L'école de Tighilt Oukerrouche cambriolée et saccagée

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À la veille du 5 juillet, l’école Hellal Hennou de Tighilt Oukerrouche, à quelques encablures du chef-lieu Tighilt Bouguenni, a été cambriolée et saccagée. Selon des informations concordantes, le directeur de l’établissement, après avoir appris la nouvelle, a été surpris de constater que toutes les portes des salles de cours étaient ouvertes. Par ailleurs, nous avons appris que le matériel pédagogique et des registres ont été aussi visés par ce saccage. Même la porte du secrétariat a été défoncée. D’autres effets auraient aussi été volés. Le directeur a vite avisé ses responsables hiérarchiques avant de déposer une plainte auprès des services de sécurité concernés afin de mener une enquête et mettre la main sur ces inconnus qui s’étaient introduits dans l’enceinte de cet établissement. Ce n’est pas la première fois que cette école soit visée par des visiteurs nocturnes d’autant plus qu’elle est située en retrait par rapport aux habitations. Il y a de cela deux ans, un autre acte similaire a été signalé dans cet établissement. Notons que pratiquement toutes les écoles primaires de la commune n’ont pas de veilleurs de nuit, contrairement aux collèges et lycées. D’ailleurs, des larcins de ce genre se sont introduits dans plusieurs écoles de la région et même ailleurs. Aussi bien les associations de parents d’élèves (lorsqu’elles existent) que les directeurs de ce genre d’établissement n’ont cessé de réclamer, dans leurs interventions et leurs démarches entreprises auprès des autorités locales, de prévoir des gardiens qui se chargeront de cette mission, mais leurs sollicitations n’ont eu aucun écho sous prétexte que des postes de gardiens et de veilleurs de nuit ne sont pas prévus dans les plans des charges des APC auxquelles revient la gestion des écoles primaires. À quand alors «l’indépendance» de ces dernières comme c’est le cas des établissements du moyen et du secondaire? C’est une question à laquelle les responsables du secteur de l’éducation doivent trouver des réponses et un moyen d’autonomiser davantage la gestion du cycle primaire.

A. O.

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