Un pôle industriel en phase d’émergence

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La commune d'Ath Mansour est en train de devenir, petit à petit, un pôle industriel qui promet.

En effet, cette municipalité dispose d’une zone d’activité (ZAC) située à une dizaine de kms à la sortie Est du chef-lieu communal. D’ores et déjà plusieurs usines s’y sont implantées, en attendant d’autres. Cette ZAC occupe une position stratégique du moment qu’elle est limitrophe des wilayas de Béjaïa et de Bordj Bou Arreridj, où l’activité industrielle connaît un développement indéniable. Ajoutons à cela le fait que cette zone est traversée par la RN05, un tronçon des plus névralgiques dans la région. Dans le même sillage, la livraison du projet de la pénétrante El Adjiba-Béjaïa aura indubitablement des répercussions plus que positives sur l’activité industrielle dans cette ZAC, qui sera « connectée » avec le port de Béjaïa via cette pénétrante. C’est dire que cette zone d’activité occupe une situation stratégique pour son épanouissement, pour peu que les investisseurs s’y installent en force. L’implantation des usines dans cette zone d’activité a permis, jusque-là d’absorber un tant soit peu le taux du chômage qui touche de plein fouet la masse juvénile de la commune. Des dizaines de postes d’emploi ont été créés, et ce, grâce à ces entités économiques, lesquelles exercent dans les créneaux tels que les matériaux de construction, l’enrobée, le plastique, la tuyauterie, etc. D’une superficie de 21 hectares, la ZAC d’Ath Mansour est assez vaste pour contenir des dizaines d’usines et d’entreprises. Le relief accessible et facile (une plaine) est un autre atout pour les investisseurs qui n’ont pas à mobiliser des enveloppes faramineuses pour « dompter » le sol, car ce dernier est, dans l’ensemble, un terrain plat. Néanmoins, force est de constater que la viabilisation de cette ZAC n’est pas encore entamée. Même si le gazoduc, le réseau électrique et l’eau du barrage de Tilesdit sont disponibles, il n’en demeure pas moins que les accès n’y sont pas encore aménagés, déplore-t-on. Dans le même ordre d’idées, il appartiendrait aux autorités municipales de « mettre tout le paquet » sur cette ZAC, car celle-ci, en plus de créer des postes d’emploi pour les jeunes, permettra à l’APC de renflouer ses caisses à travers les taxes comme la TAP.

Y. Samir

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