L’OPGI toujours bloqué !

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Le mouvement de protestation lancé par un collectif d’entrepreneurs chargés de la réalisation du programme de logements et VRD de l’Office de Promotion et de Gestion immobilière (OPGI) de Tizi-Ouzou se poursuit avec, pour la troisième fois depuis le 18 octobre, un sit-in devant le siège dudit office.

Dès 8 heures du matin, les protestataires ont cadenassé l’accès à tous les départements de l’office. Une situation qui risque de durer si une solution n’est pas trouvée dans les plus brefs délais. Pour rappel, l’objet de la protestation est la résiliation de contrats avec certaines entreprises qui travaillaient pour l’OPGI. Les entrepreneurs estiment que cette procédure est arbitraire et que le contexte économique du pays et la flambée des prix des matières premières ont été l’essentielle raison pour laquelle ces entreprises ont enregistré des retards dans l’achèvement des projets qui leur sont confiés. L’OPGI, selon eux, devait prendre en considération ce paramètre. Pour ces entrepreneurs que l’OPGI qualifie de «défaillants», la principale revendication est désormais le départ de l’actuel directeur, installé à la tête de cet organisme depuis le mois de mars écoulé. De son côté M. Boutrid, le directeur a parlé de défaillance de ces entreprises depuis 2009, c’est-à-dire, bien avant la conjoncture économique difficile. M. Boutrid a parlé notamment de responsabilité vis-à-vis des citoyens qui attendent depuis longtemps la réception de leurs logements. L’OPGI devait réagir selon lui pour faire avancer les choses. Pour le problème de non payement, le directeur a déclaré pouvoir le faire une fois que le compte de l’OPGI sera alimenté par la Caisse Nationale du Logement redevable à l’office d’une importante enveloppe.

Kamela Haddoum

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