La Journée du chahid du 18 février n’est pas passée inaperçue à Iferhounène. Les autorités locales en collaboration avec les organisations ONM et ONEC ont fait de cette journée un événement inoubliable.Le premier site où s’est rendue une forte délégation a été le monument des chouhada où une cérémonie de recueillement s’est déroulée. Une allocution a été prononcée par le premier magistrat de la commune Aït Alioua Hachimi.La délégation s’est, par la suite, déplacée au lycée pour le rebaptiser au nom du chahid Aoudia Ali dit “Si Ouali”. Selon le témoignage du moudjahid Si Belkacem, qui a été aussi maire de la commune d’Iferhounène de 1967 à 1976, le chahid avait pris les armes alors qu’il avait à peine 22 ans, grade aspirant, courageux et fonceur, il est tombé au champ d’honneur en 1959 durant l’opération “Jumelles”. Cet événement a suscité l’engouement des élèves pour l’histoire de leur pays et principalement de leur région, au point qu’ils ont demandé au maire de prévoir d’autres conférences à l’avenir ce qui leur fut promis.Le chef de daïra a profité de cette occasion pour honorer trois anciens moudjahids et fonctionnaires de la daïra partis à la retraite. La délégation s’est rendue au village Aït Hamou puis au village Tikilsa pour y déposer deux gerbes de fleurs sur les tombes des fils de chahid, militants de l’Organisation nationale des fils de Chahids.Cette Journée du Chahid a été marquée par la présence d’une grande foule où les sentiments d’émotions, de rapprochements et de recueillement ont dominé.
Aït Mouloud B.