Le service d’hémodialyse en souffrance

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L’hôpital d’Azeffoun s’est doté d’un service d’hémodialyse qui a été accueilli avec bonheur par la population locale. Cependant, après quelques petits mois d’activité, ce service enregistre ses premiers couacs.

En effet, après le départ (?) inexpliqué des deux néphrologues qui assuraient les prestations, les patients ont été confiés, voilà plus de six mois, à un généraliste, qui a pris soin de garder le contact, par téléphone, avec l’un des spécialistes pour parer aux situations qui le dépasseraient. En l’absence d’un réanimateur, le patient sujet à une hypotension est évacué vers l’EPH, ce qui peut constituer un risque pour lui. Un proche d’un insuffisant rénal, auquel il aurait été conseillé de s’en «remettre à une clinique privée» et qui nous a fait part de cette situation, a adressé plusieurs correspondances à qui de droit, à savoir, le directeur de la structure hospitalière d’Azeffoun et la DSP de Tizi-Ouzou, pour espérer voir ce service fonctionner normalement. «Toutes mes lettres sont restées sans réponses», se plaindra-t-il. À l’ouverture de ce service, les insuffisants rénaux de la région ont été pris en charge de manière exceptionnelle, sachant que le personnel médical et paramédical de l’hôpital d’Azeffoun est réputé pour son sérieux et surtout sa gentillesse, souvent confirmés, et dont le mérite est loué par tous ceux qui ont eu à leur confier leurs soucis de santé. La direction de l’hôpital est quant à elle dans l’expectative. Elle n’aurait trouvé comme solution que de remplacer les néphrologues démissionnaires par un généraliste volontaire. Devant soulager 13 malades de suite, le service hémodialyse d’Azeffoun se suffit à apporter confort qu’à trois postulants. La DSP, à laquelle incombe la responsabilité de veiller au bon fonctionnement de tous les services hospitaliers, doit impérativement se pencher sur ce cas pour que cette structure, qui fait la fierté de la ville, continue de jouer pleinement son rôle.

Ali B.

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