La ville d'Akbou, située à 60 kms au Sud-ouest de Béjaïa, continue de souffrir d’une litanie de carences, en dépit de la disponibilité des ressources financières, estimées à plus de 600 milliards de centimes qui "croupissent" dans les caisses de la commune !
Comment est-ce possible qu’une métropole régionale de l’envergure d’Akbou accuse des déficits criards en matière d’aménagement urbain notamment? En tout cas, c’est la question que se posent beaucoup de citoyens, sans toutefois trouver de réponses ! L’incongruité nous vient, cette fois-ci, de l’absence remarquée de l’éclairage public de part et d’autre la RN26 qui passe par cette ville. De l’entrée de Bouzeroual jusqu’au quartier populaire d’Arafou, l’obscurité y règne en maître des lieux durant la nuit. « Je suis routier en j’emprunte souvent la ville d’Akbou de nuit en traversant la RN26. L’éclairage public y est défectueux. Seuls les phares de mon camion me guident sur la chaussée. On ne distingue pas grand-chose de part et d’autre de la RN26 au niveau de cette ville à cause de l’absence de l’éclairage public! » déplore un routier qui transporte des matériaux de construction entre Akbou et Bordj Bou Arréridj. De l’éclairage public au niveau du boulevard en bas de la ville qui est traversé par la RN26, il ne reste que les « carcasses » des lampadaires sans luminaires, car ils sont vétustes et dégradés ! A la tombée de la nuit, il est difficile aux piétons de distinguer les choses même à courtes distances. Les lumières que diffusent les commerces, les supérettes et autres cafés sont insuffisants pour éclairer les alentours. « En d’autres conditions, la ville d’Akbou aurait brillé de mille et une lumières, mais voyez-vous…! » se désole un habitant de cette ville. Akbou ressemble beaucoup plus à une cité abandonnée qu’à une ville en plein essor, car les moyens colossaux qu’elle recèle ne sont pas encore mis en œuvre pour le bien-être des habitants et des centaines de visiteurs qui s’y rendent journellement !
Syphax Y.