Ça se dégrade au quartier des 60 logements

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Le quartier des 60 logements sociaux situé à l’entrée ouest de Raffour, en bordure du boulevard central, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, n’en finit décidément pas avec ces tenaces dégradations tant de l’infrastructure que des équipements d’accompagnement. Des équipements où se manifestent de fréquentes avaries. Pourtant, ce quartier a bénéficié de plusieurs opérations d’entretien menées tant par l’APC que par l’OPGI et l’ADE sans pour autant qu’il ne soit mis fin à ces avaries qui se répercutent sensiblement sur les blocs résidentiels et sur le bien-être des occupants des logements. En effet, le réseau de l’assainissement est complètement détérioré tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des bâtiments. Il n’a été pris en charge conjointement par l’APC et l’OPGI qu’après un mouvement de colère des citoyens. A préciser que l’éclatement en plusieurs endroits de cet ouvrage constitue une sérieuse menace d’MTH en plus de provoquer d’insupportables désagréments pour les résidents. Malheureusement, l’opération menée dans la précipitation et à-la-va-vite n’a pas tardé à afficher des dégradations car de nouvelles fuites du liquide nauséabonde sont signalées par les résidents. État de fait que nous avons constaté de visu jeudi passé. Celui de l’AEP n’échappe pas à la dégradation et présente d’importantes fuites à l’entrée des blocs D 04 et E 03. En effet, l’eau gicle avec force sous la pression du débit et inonde les lieux. Ces fuites au pied de ces deux blocs sont à l’origine d’une perte de pression, et l’eau ne monte plus aux étages supérieurs en plus d’un malheureux gaspillage de ce précieux liquide. Une situation qui dure depuis plusieurs mois, affirment les résidents que nous avons rencontrés sur les lieux. Ces derniers ont dénoncé cet état de fait d’autant plus que leurs maintes doléances sont restées sans écho. Le fait suivant et des plus inquiétants est celui des niches collectives des compteurs électriques, des niches installées dans les cages des premiers étages dont les portières sont forcées et ouvertes. Les compteurs et les câbles électriques sont à l’heure actuelle à la portée des enfants. Lors de l’opération de rénovation du réseau de l’AEP, le terrain situé entre ces blocs et qui servait d’espace vert a été complètement défoncé. Cet espace ressemble à l’heure actuelle à un authentique champ de bataille truffé de trous et de nids-de-poule. Les façades intérieures et extérieures n’ont jamais été ravalées depuis la livraison de ces blocs résidentiels. Elles affichent saleté et usure. Exception faite des toitures qui ont bénéficié d’une opération de revêtement et le remplacement des tuiles emportées par le vent, opération qui a mis fin aux infiltrations, aucune autre des nombreuses dégradations n’a été prise en charge à ce jour. Les résidents de ce quartier des 60 logements attendent toujours que les responsables concernés daignent se pencher sur ces multiples carences.

Oulaid Soualah

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