Le commerce informel ne semble pas être éradiqué notamment des abords des routes dans la wilaya de Bouira, où les trottoirs et les bas-côtés des routes sont à chaque fois squattés par des vendeurs informels de fruits et légumes. Sur la route nationale n°26 reliant M’Chedallah à Béjaia, les baraques et étales de fortunes se sont multipliés ces dernières semaines et ce au su et au vu des services de la Gendarmerie nationale, qui sont, pourtant, déterminés à venir à bout de ce fléau qui range l’économie nationale. La plupart des vendeurs sont des jeunes de la région et qui se retrouvent sans emploi. «Je suis chômeur et je suis obligé d’exercer ce genre de commerce pour subvenir à mes besoins et ceux de ma famille», a expliqué Rabah. Malgré les incessantes interventions des services de la Gendarmerie nationale, ces commerçants illicites insistent toujours et ils installent chaque matin leurs baraques, tables et étales de fortunes pour vendre leurs produits, dont les prix restent en hausse et incontrôlables. Ce phénomène qui persiste, et qui n’épargne aucune de nos villes, continue de ternir l’image de nos routes et cause souvent des embouteillages. Les commerçants informels refusent toujours de rejoindre les locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme du président Abdelaziz Bouteflika dont le but est d’absorber ce type d’activités illicites. Construits en grande partie à l’intérieur des villes, certains locaux commerciaux sont restés depuis vides alors que d’autres sont devenus le lieu privilégié des délinquants.
Toudert Sadi