Les écoles primaires implantées sur le territoire de la commune d’Aomar, à l’ouest de la wilaya de Bouira sont en proie à un manque énorme du personnel particulièrement celui chargés de la gestion des cantines scolaires mais aussi des agents d’entretien. Les chefs d’établissements scolaires de la commune que nous avons rencontrés assurent que ce manque de personnel les pénalise au plus haut point et ne trouvent pas comment remédier au problème. Ce problème se pose plus au niveau des établissements scolaires du primaire qui comptent un effectif très élevé d’élèves scolarisés. Au niveau de ces écoles, il n’y pas assez d’agents pour s’occuper des cantines et répondre aux besoins en restauration des élèves bénéficiaires de la cantine scolaire. L’on nous signale que dans certaines écoles, ce sont les agents d’entretien qui s’occupent des cantines en l’absence de personnel qualifié. Des agents qui assurent en parallèle la tâche du nettoyage des salles de cours. Il faut signaler que les écoles primaires sont à la charge des APC. Les agents polyvalents (OP) affectés dans les établissements scolaires sont le plus souvent recrutés dans le cadre de l’emploi de jeunes ou de l’action sociale. Nous avons appris aussi que certaines structures éducatives dans la commune d’Aomar disposant d’une cantine scolaire sont alimentées en eau potable par des citernes livrées et assurées par les services de l’APC. C’est le cas pour le CEM de Kallous. Pourtant, le village de Kalous est alimenté en cette denrée vitale à partir d’un réservoir dont la conduite principale passe à quelques dizaines de mètres de l’école primaire de la localité. Pour fournir l’eau potable et approvisionner les deux établissements scolaires (école primaire et CEM), il suffit juste de les raccorder à la conduite principale. Il est utile de préciser que le directeur de l’éducation qui s’exprimait récemment sur le sujet de la restauration au niveau des écoles a reconnu ce manque de personnel. À ce propos, il a déclaré que ses services travaillent en étroite collaboration avec ceux de l’action sociale (DAS) de Bouira pour combler ce déficit à travers le recrutement de jeunes dans le cadre des dispositifs d’emploi relevant de la DAS.
A. Bouzaidi
