Les souscripteurs dans l’expectative

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Alors que le doute subsiste quant aux intentions des pouvoirs publics de continuer à soutenir ou pas les programmes de l’habitat rural, les demandes de souscriptions n’arrêtent pas d’affluer vers les services des collectivités locales.

à l’image des autres circonscriptions de la wilaya, la commune de Seddouk croule sous une avalanche de dossiers. Selon M. Tigrine, le maire de la commune, ce sont 560 dossiers qui attendent d’être traités. «Depuis l’année 2014, nous n’avons reçu aucune décision d’aide dans le cadre du FONAL», nous informe-t-il, indiquant qu’aucune décision d’inscription ne se profile à l’horizon. La carence de la communication officielle sur ce dossier a cédé la place aux rumeurs les plus invraisemblables et instillé du doute chez les prétendants à cette formule de logement à succès. Une voix autorisée soutient néanmoins qu’aucune décision tendant à remettre en cause le soutien à cette formule n’a été prise par les autorités. «La libération de nouveaux programmes reste subordonnée à l’achèvement des programmes en cours, lesquels comptent des milliers de logements en instance de lancement», explique notre source. Du côté des demandeurs de logement FONAL de Seddouk, l’inquiétude est palpable de voir s’évanouir le rêve de concrétiser leurs projets immobiliers. «L’issue de ces programmes est plus qu’incertaine. Avec la conjoncture économique difficile que traverse le pays, je vois mal comment l’Etat pourrait continuer à financer le logement rural», déclare un souscripteur du village Tibouamouchine. «Plus de deux ans d’attente et c’est toujours le flou qui prévaut. Ma seule chance d’accéder à un logis c’est à travers le FONAL, et celle-ci est en train de voler en éclats», dira, désenchanté, un autre postulant du village Takaâts.

N. M.

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