Entre mobilisation et appréhension

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Après une année de travail, de préparation et de révisions, c’est désormais l’heure de vérité pour les candidats au bac.

Ils sont quelque 761 000 candidats à l’examen du baccalauréat session 2016-2017 attendus dès ce matin dans 2 518 centres d’examen. Le stress des candidats prendra fin le 15 juillet prochain, date retenue par le ministère de l’Education nationale pour la proclamation des résultats de cet examen décisif, qui s’étalera sur cinq jours. La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, donnera le coup d’envoi des épreuves dans les wilayas de Guelma et Souk Ahras. Cet examen concerne 761 701 sur tout le territoire national, en baisse de 56 817 par rapport à la session de 2016 qui avait vu la participation de 818 518 élèves. Sur le total des inscrits, 491 298 sont des candidats scolarisés et 270 403 postulent en candidats libres, ce qui représente 35,50 % du nombre global alors que le nombre de filles inscrites à ces épreuves représente 54,71%. La ministre de l’Education avait rassuré que les mêmes procédures en vigueur seront appliquées lors de cette session avec la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière, précisant que les candidats bénéficieront, s’agissant de la durée des épreuves, de 30 minutes supplémentaires. Il faut rappeler que l’examen du baccalauréat de l’année précédente a été marqué par l’organisation d’une deuxième session, suite à la fuite des sujets notamment dans la filière des sciences expérimentales, nécessitant une réorganisation partielle des examens. Le taux de réussite en 2016 était de 49,79 % pour les candidats scolarisés et de 33,7 pour les candidats libres.

Des mesures strictes pour prévenir la fraude

Le ministère de l’Education nationale a mis en place une batterie de mesures visant à sécuriser cet examen et éviter la fraude au Bac. En effet, afin de préserver la crédibilité de cet examen, la tutelle a pris des mesures nécessaires pour sécuriser l’opération à travers «un protocole extrêmement long et très pointu qui sera mis en œuvre au niveau local avec la contribution des services de sécurité», avait affirmé la première responsable du secteur. Elle a précisé que la sécurisation de cet examen commence au niveau de l’Office national des examens et concours (ONEC) qui a bénéficié cette année d’ «une remise à niveau grâce aux moyens financiers consentis par les pouvoirs publics». Par ailleurs, les téléphones portables, des outils numériques, des écouteurs et autres antisèches sont interdis à l’examen. La Gendarmerie nationale, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la Protection civile ont été mobilisées pour sécuriser cet examen, à travers la mise en place des dispositifs sécuritaires, en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. Par ailleurs, et en ce qui concerne les sanctions prévues contre les candidats coupables de triche, la ministre avait indiqué que les sanctions varient entre 5 ans d’exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.

L. O. Challal

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