La négligence humaine dépasse des fois tout entendement, notamment quand celle-ci se transforme en un danger mortel qui guette les citoyens au moindre relâchement de vigilance.
C’est le cas d’un effroyable trou béant d’environ 1,5 mètre de profondeur situé en plein milieu de la chaussée de la route secondaire d’Ighzer Bouzal, reliant les communes de Saharidj à M’Chedallah via le village d’Ath Yevrahim. Un trou creusé à l’aide d’une pelle excavatrice pour les besoins d’une réparation d’une avarie survenue sur le réseau AEP qui alimente une partie de la commune de M’Chedallah à partir du captage d’El Ainser Averkane (la source noire) d’Imezdhurar. L’avarie a été réparée depuis une dizaine de jours, mais l’équipe d’entretien a plié bagages sans procéder à la remise à l’état, laissant ce trou sous forme de trappe au beau milieu de cette route secondaire mais très fréquentée, d’autant plus qu’elle a bénéficié d’une opération de restauration menée à terme depuis deux mois. Il importe de souligner que ce trou est pratiqué à la base d’une courbe accentuée et n’est visible qu’à moins de cinq (05) mètres. C’est un miracle qu’aucun accident mortel ne s’est encore produit en ces lieux vu que les motocyclistes la préfèrent à la RN30 pour éviter l’intense circulation et qu’ils sont nombreux à se déplacer de nuit vers le chef-lieu de daïra après la rupture du jeûne. C’est un cas urgent sur lequel doivent se pencher les autorités avant qu’un drame ne s’y produise.
Oulaid Soualah
