L’APC d’Ighram appelle vivement de ses vœux l’implantation d’une sûreté urbaine dans la commune. «Ce service de l’Etat est nécessaire. Il y va de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens», plaide M. Ibaliden, premier magistrat de la commune. L’édile communal a souligné que la municipalité a dégagé, depuis longtemps, des locaux pour abriter cette instance. «L’APC a délibéré pour affecter le siège désaffecté de l’ex-garde communale. Hélas, beaucoup de temps s’est écoulé, et rien ne semble avoir été fait à ce jour», déplore le P/APC, tout en nourrissant l’espoir que ce projet sera inscrit dans un proche avenir. Partageant la vision du P/APC, des citoyens d’Ighram disent soutenir sans réserve une telle requête. «L’Etat ne devrait pas faillir à sa mission régalienne, celle de protéger le citoyen. Je suis certain que la seule présence des servies de sécurité fera baisser les actes délictuels», affirme un villageois d’Irsen. Un autre habitant de la commune estime que «la présence d’une police de proximité éludera la tentation de se faire justice soi-même. Même pour déposer plainte, les gens sont obligés de se rendre jusqu’à Akbou».
N. M.