«Notre souci c’est la disponibilité de la matière première»

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La Dépêche de Kabylie : Comment êtes-vous venue à ce métier ?

Aït Saïd Houria : En regardant ma grand-mère travailler, j’ai eu comme un coup de foudre pour cette activité artisanale. Donc, je me suis mise à apprendre le métier par sa pratique. Un savoir-faire transmis par ma grand-mère.

Quels sont les problèmes que vous rencontrez ?

Nous avons du mal à nous procurer la matière première, la laine. Même quand elle est disponible, elle se vend à des prix exorbitants, ce qui impacte sérieusement les prix de vente. Cette contrainte nous fragilise durement, elle est un vrai obstacle dans l’écoulement de nos produits.

Et quelle solution préconisez-vous ?

D’abord la disponibilité de la matière première à des prix abordables et à la portée de tout le monde. Nous voudrions aussi la dynamisation de la commercialisation de nos produits.

Vous avez participé à la Fête du tapis à Aït Hichem et vous êtes ici, aujourd’hui,

au Festival. Une préférence, peut-être ?

Pour ma part, je préfère que la manifestation se tienne ici à Tizi-Ouzou. On vend mieux ici, on a plus d’opportunités.

Propos recueillis par F. E.

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