Les détachements de l’Armée nationale populaire sont encore intervenus, efficacement, au cours de l’année 2017, particulièrement au Centre, à l’Est et au Sud du pays. Les exploits réalisés étaient à la hauteur des sacrifices consentis. En plus du démantèlement de filières clandestines de l’ex-gspc, dénotant la forte pression exercée sur les maquis, les brigades spéciales de l’ANP ont mis fin à la cavale de nombreux islamistes armés. Considérés comme électrons libres, ces résidus d’anciennes phalanges sanguinaires furent, durant l’année qui vient de s’écouler, presque quotidiennement, traqués et éliminés, notamment dans les zones sensibles de la Kabylie, avec son prolongement à Jijel. Abattu le 30 décembre dernier, dans la commune de Mechtet Mohsen, relevant de cette wilaya (5e RM), avec récupération de son pistolet mitrailleur et de son chargeur, un terroriste dénommé G. Mohamed Salim, Alias Abu Nacer, avait pris le maquis en 1995. Pas moins d’une trentaine de ses acolytes, dont des émirs, ont connu le même sort dans cette région portuaire. Les ratissages militaires laissaient supposer que ces terroristes anéantis, et beaucoup d’autres capturés, étaient isolés, Et leurs tentatives de tisser ou de réactiver leurs réseaux, à l’aide de contacts téléphoniques, ont été déjouées. Mêmes stratégies appliquées au niveau d’autres coins de montagne, parallèlement à l’anéantissement des groupes terroristes. Diffusé officiellement en septembre dernier par la cellule de presse du ministère de la Défense nationale, un bilan faisait déjà état de l’élimination de 86 terroristes et de l’arrestation de 22 autres, en moins de 3 mois. Plus important encore, certaines hordes sanguinaires suspectées d’avoir prêté allégeance à l’organisation sanguinaire transnationale dénommée Daech, furent vite décimées, tant à Bouira (Errich) à plusieurs reprises, qu’à Médéa ou récemment du côté des monts de Béjaïa. Ces opérations spectaculaires s’ajoutaient au travail de renseignement de la police qui démasquait, puis démantelait ces réseaux de Daech, qui se tissaient via internet, dont quatre au niveau de la wilaya de Boumerdès, zone tampon entre Alger et Tizi-Ouzou, continuellement sous haute surveillance militaire.
Salim Haddou.