Les parents d’élèves appellent à une marche demain

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Inquiets pour la scolarité de leurs enfants qui risque d’être fortement compromise par la grève illimitée déclenchée depuis le 16 mois courant par le Cnapeste-Béjaïa, la Fédération des parents d’élèves a décidé d’une marche de dénonciation,pour la journée de demain.

L’organisation regroupant plusieurs associations de parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa s’est réunie en assemblée générale dans l’après-midi d’avant-hier, en appel à «la responsabilité de toutes les parties impliquées dans le conflit inutile mais lourd de conséquences pour l’avenir de la scolarité des enfants.» Dans cette optique, la FPE appelle tous les parents d’élèves à «se joindre à la marche de protestation qui aura lieu le mardi 30 janvier 2018 à 11 heures, de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya. «Cette action musclée, qui est décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire des associations de parents d’élèves qui s’est tenue avant-hier au lycée El-Hammadia de Béjaïa, a pour buts essentiels de dénoncer, d’une part, «la passivité des pouvoirs publics, la surenchère et l’insouciance de certains enseignants qui n’arrivent pas à mettre au devant les droits des élèves aux études» et, d’autre part, de demander au premier responsable de la wilaya «de réunir toutes le parties concernées (fédération de parents d’élèves de la wilaya, la Direction de l’Éducation locale et le syndicat), afin de mettre un terme définitif et immédiat à cette situation chaotique.» Pour rappel, suite aux grèves successives qui ont privé leurs enfants d’un grand nombre de journées de cours qu’ils ne pourront jamais rattraper, les parents d’élèves ont déjà organisé un grand rassemblement, le 21 janvier dernier devant le siège de la wilaya, à l’effet d’exprimer clairement «leur colère et leur consternation face à cette situation catastrophique subie par leurs enfants.» Après une privation de cours d’un mois, voire plus, la scolarité des élèves est sans aucun doute fortement perturbée. Et le spectre de l’année blanche défile déjà en filigrane dans l’esprit de beaucoup d’enfants, surtout dans ceux des classes d’examens. Pour éviter un désordre aux conséquences incalculables dans l’avenir de la scolarité des enfants, les parties en conflits se doivent, chacune, de faire d’importantes concessions pour arriver à un apaisement et à sauver ce qui peut encore l’être de l’année scolaire.

B. Mouhoub

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