L’installation du gaz de ville, au chef-lieu communal d’Ighil Ali, a connu des péripéties, pour le moins rocambolesques, avec un arrêt des travaux qui aura duré plus de deux années. En effet, pour défaut de paiement des entreprises réalisatrices, dit-on au niveau de l’APC, ledit projet a été suspendu pendant plus de deux années. Néanmoins, une bonne nouvelle est venue mettre du baume au cœur de la population qui commençait à désespérer de cette situation qui n’a fait que traîner. Selon l’exécutif communal, les travaux d’installation des conduites du gaz de ville ont repris récemment au lot 1, qui concerne la ligne allant de la localité de Tigrine jusqu’à la maison de jeunes au chef-lieu communal, en passant par le village d’Ath Sassi. Le taux d’avancement des travaux est estimé, selon cette même source, entre 40 et 45%. Toutefois, la relance dudit projet a laissé un «goût d’inachevé» chez certains habitants. Un bon nombre de foyers n’ont pas été inclus dans le raccordement au réseau du gaz de ville, soit à cause de leur construction récente ou par «omission» d’être inclus dans le plan initial. «Les autorités communales cherchent une solution à ce problème avec la DMI (la direction des Mines et de l’industrie, ndlr) et la Sonelgaz pour voir si on peut régler ce problème», explique l’APC. S’agissant des autres lots, à savoir les lots 2 et 3, les travaux sont toujours à l’arrêt, à cause du non paiement des entreprises en charge du projet. «Avec toute cette perturbation dans le projet d’installation du gaz de ville, dans notre commune, il est fort à parier qu’il ne sera pas livré de si tôt. S’agissant de l’extension du réseau vers les 13 autres villages de la commune, on peut toujours rêver. Cela n’interviendrait pas avant 5 ans», se désole un habitant du chef-lieu d’Ighil Ali.
Syphax Y.