Le maire réclame la réalisation de trois écoles primaires

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La commune de Kadiria enregistre un déficit criard en matière d’infrastructures scolaires, particulièrement, dans le premier cycle. Selon le P/APC Abdenour Khiter, les écoles primaires existantes, 16 au total, n’arrivent plus à accueillir un nombre sans cesse grandissant d’écoliers. Actuellement, les classes sont surchargées et le nombre d’écoliers, par division scolaire, dépasse de loin la moyenne de la wilaya. C’est le cas notamment au centre-ville de Kadiria. Selon le maire, il faudrait en urgence réaliser une école primaire au chef-lieu de la commune pour la rentrée prochaine. M. Khiter a cité l’exemple du nouveau pôle urbain de Kadiria où il n’existe pas d’écoles. Selon lui, cet état de fait risque de poser un problème à la prochaine rentrée scolaire. A Kadiria, comme partout ailleurs, de nouvelles cités résidentielles ont vu le jour sans qu’aucune structure d’accompagnement, surtout les établissements scolaires, ne soit mise en place. Pourtant, ces dernières années, les directives du gouvernement sont claires à ce sujet. En effet, à plus d’une reprise, les autorités ont insisté sur la nécessité d’intégrer écoles, dispensaires et siège de sûreté dans les nouveaux pôles urbains. Dans le cas de Kadiria, au pôle urbain, aucune infrastructure du genre n’a été prévue. Ce qui posera à coup sûr des problèmes aux nouveaux résidents et aux responsables locaux. En fait, en plus du problème de la surcharge des classes qui pourrait se poser, il y a celui de l’éloignement des lieux de scolarités de ceux de résidences. Le maire de Kadiria a évalué les besoins de sa commune en écoles primaires à trois établissements, dont une à implanter au village de Aïn Oulmane. Toujours selon l’édile communal, Kadiria n’a pas bénéficié de projets dans le secteur de l’éducation depuis plus de sept. Toujours dans le secteur de l’éducation, le P/APC de Kadiria a fait part de difficultés à gérer toutes les écoles primaires implantées au niveau des 12 villages de la commune. Ces difficultés concernent les cantines scolaires, le transport scolaire mais aussi les travaux de réfection des établissements du premier cycle. Selon lui, la commune est vaste, les écoles sont nombreuses et les moyens pour assurer toutes les charges manquent souvent. Il faut noter que les autorités locales octroient des budgets aux communes pour la prise en charge des volets restauration et transport scolaire. Pour la commune de Kadiria, ce budget était de 20 millions de dinars en 2017. Selon les services de l’administration locale (DAL) de la wilaya, une enveloppe de 300 millions de centimes a été accordée à la commune pour la prise charge du transport scolaire en 2017. Une autre enveloppe de 11 millions de dinars a été octroyée pour la prise en charge d’autres volets comme la restauration. Cependant, et même avec cet apport non négligeable des services de l’État, la commune de Kadiria n’arrive pas à faire face à des charges de plus en plus nombreuses et surtout coûteuses. Il faut aussi dire que les communes sont pauvres et ne disposent pas de suffisamment de ressources pour assurer le fonctionnement des écoles primaires.

Djamel M.

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