Si trois communes (Draâ El-Mizan, Frikat et Aïn Zaouïa) de la daïra de Draâ El-Mizan sont alimentées à partir du barrage Koudiet Acerdoune (Bouira), ce n’est pas le cas pour tout Aït Yahia Moussa où seuls trois villages bénéficient de cette eau. Sinon, la quasi-totalité des localités de la municipalité sont desservies à partir des forages d’Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda) où l’alimentation est aléatoire, notamment en période estivale. Pour renforcer l’alimentation en eau, un forage avait été réalisé au niveau du village Virou, afin d’alimenter au moins sept villages (Virou, Chérifi, Ath Ouacif, Tifaou, Hellil, Ath Attella et Imaksnène). «Le forage avait été achevé et équipé de moto-pompes. Il est relié directement au réservoir de Chérifi, depuis une année. Hélas, nous avons même constaté certains équipements ont été saccagés», regrettera un habitant du village. Et de poursuivre: «Il ne reste qu’à doter cet ouvrage hydraulique, ô combien indispensable pour tous les villages de cette vaste contrée, d’un réseau électrique. Notre localité souffre vraiment d’une crise d’eau sans nom, ce qui a conduit les citoyens de ces villages à fermer l’APC à plusieurs reprises. Nous interpellons tous les responsables concernés à équiper ce forage en énergie électrique, afin d’en finir avec ce stress hydrique». Pour rappel, le président d’APC sortant avait soulevé au wali, en novembre 2016, lors de sa visite sur les lieux, le problème d’alimentation en eau potable dans la localité. Sa réclamation tournait autour de la réalisation d’un forage supplémentaire, afin de régler le problème du manque d’eau, notamment à la fin de la saison estivale. C’est dire que même si les forages d’Ouled Bougdoura et toutes les conduites aussi bien principales que secondaires ont englouti des milliards de centimes, le problème n’est point réglé de manière définitive.
A. O.
