Séminaire national sur le dépistage du cancer

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Un Séminaire national sur le dépistage du cancer, sous toutes ses formes, a été organisé, avant-hier, à Draâ El- Mizan par l’association locale A-Rahma, d’aide aux personnes atteintes du cancer.

Le président de ladite association, M. Mahmoud Ouazar, a invité pas moins de quinze associations de différentes wilayas du pays au lycée Ali Mellah, où a été tenu ce Séminaire national du dépistage du cancer, sous toutes formes, le 3e à être tenu dans la région. Ce conclave d’une journée à été parrainé par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Dans la grande salle de cet établissement, il y avait un grand public, notamment des femmes. Dans son allocution d’ouverture, président de l’association organisatrice a déclaré : «Je remercierai toutes les associations qui ont répondu à notre invitation. Si nous sommes ici, c’est pour dire ensemble que le cancer peut être vaincu avec le concours de tous. Soyez les bienvenus à Draâ El-Mizan», dira le président d’A-Rahma, avant de présenter son association et l’ordre du jour : «Notre association a été créée en 2015. Nous avons reçu plus de 2 000 cas. Avec notre volonté et celle de nos partenaires, nous avons pu répondre à la quasi-totalité des malades. Maintenant, je crois que tout est mis sur pied pour une meilleure prise en charge des sujets atteints, d’autant plus que les responsables des centres anti-cancer nous ouvrent leurs portes en attendant la mise en service de celui de Draâ Ben Khedda, qui interviendra au mois de juin prochain. J’espère que même notre EPH aura un service d’oncologie. C’est, en tout cas, notre objectif et souhait. Si, aujourd’hui, de nombreux malades de la région ont été pris en charge, c’est parce que j’ai passé avec eux un contrat moral. En dépit des difficultés que je rencontre, étant pratiquement le suis seul à mener le combat, je ne peux les abandonner. Je tiens à informer que nous organiserons les 8, 9 et 10 mai à l’hôpital Krim Belkacem une vaste opération de dépistage qui sera assurée par pas moins de quinze spécialistes». Sur ce, M. Mahmoud Ouazar donnera la parole au professeure Sakhri, du service d’oncologie du CHU de Tizi-Ouzou, qui donnera une communication avec projection sous le thème «Journée de sensibilisation sur le cancer : diagnostique et traitement du cancer». D’emblée, la conférencière attirera l’attention de l’assistance sur la prévention, en mettant l’accent sur les facteurs de risque de cette affection, comme le tabac et l’alcool. Elle s’étalera, ensuite, sur les symptômes de la maladie du siècle, en présentant les différents moyens du dépistage et les traitements par radiothérapie et par chimiothérapie ainsi que les nouveaux. Dans le même sillage, le professeur Medjdoub, du centre anti-cancer de Blida, prendra la parole pour détailler les volets diagnostique et traitement. Tour à tour, des présidents d’associations interviendront pour indiquer que le nombre des cas présentés à leur niveau ont été pris en charge, assurant que leurs portes sont ouvertes pour l’échange d’expérience avec l’Association A-Rahma. «L’association est un refuge pour cette catégorie de malades qui, parfois, ne savent plus quoi faire. Nous les accompagnons dans leurs démarches et nous les assistons suivant nos moyens. Avec le concours de tous, nous vaincrons cette maladie. La recherche est en marche», dira l’un des intervenants. «Je n’aurai pas peur d’aller me faire dépister le 8 mai prochain», assure une femme, la quarantaine passée, venue d’un village reculé de Frikat. En définitive, la sensibilisation et la prévention sont de mise, car le cancer demeure l’une des maladies les plus mortelles à l’échelle mondiale. «Si le cancer est diagnostiqué à temps, les chances de rémission sont grandes. 43% des cancers dépistés précocement sont guéris», rassureront les intervenants. En clôture, M. Ouazar appellera l’assistance au dépistage massif programmé à l’EPH de Draâ El-Mizan. «Nous aurions aimé que le séminaire dure plus d’une journée. Mais, comme nous l’avons organisé dans un lycée et que les élèves devront reprendre leurs cours, cela n’a pas été possible. Notre bureau est, néanmoins, toujours ouvert pour toutes les informations nécessaires aux malades et à leurs familles», conclura M. Mahmoud Ouazar.

Amar Ouramdane

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