Un Patriote assassiné par le GSPC

Partager

Dans la matinée de samedi, aux environs de 9h30 mn, un Patriote répondant au nom de Mohamed H., âgé de près de soixante ans, a été victime d’un attentat terroriste perpétré par un commando du GSPC sur la RN72, à 2 km de la ville de Tigzirt.Des témoins oculaires nous affirment que pas moins de 4 éléments armés ont participé à cet attentat. Ils portaient des treillis militaires et des tenues afghanes, et fort armés. La victime a reçu plusieurs tirs croisés à bout portant. Dans ce même lieudit “Haga”, deux terribles attentats ont eu lieu, où 10 policiers ont péri sous les armes du GSPC.Le premier attentat remonte au 2 avril 1998, lorsque le patriote assassiné, ce matin, a signalé la présence de terroristes dans ces maquis. Après intervention des éléments de la police communale et de la gendarmerie, les terroristes ont mis en action leur guet-apens et deux policiers ont trouvé la mort sous des feux nourris et d’explosion de bombes artisanales. Le 9 mai 2001, dans le même lieu, un autre attentat a été perpétré par le GSPC, contre une patrouille de la BMPJ. Surpris et sans aucune chance de riposter, 9 policiers ont trouvé la mort, en l’espace de quelques minutes.Depuis le premier attentat, le citoyen assassiné cette fois-ci par le GSPC, a quitté sa demeure qui se situe dans le lieu où a eu lieu les deux attentats pour se réfugier à Tigzirt, dans un logement de misère.Malgré qu’il se savait menacé, la victime se rendait sur les lieux, d’un temps à autre pour cultiver ses terres. Avant Mohamed H., un autre patriote proche de cette victime, et qui habitait le village Tikiouache, a été aussi assassiné froidement le 30 septembre 2003, après un guet-apens qui lui a été tendu à la sortie de son village.Dans leur retraite, les terroristes ont laissé sur les lieux des téléphones portables, dans différents endroits, ce qui laisse supposer que l’endroit est fort miné et que des bombes télécommandées peuvent exploser, ce qui a retardé pour plusieurs heures l’intervention des services de sécurité stationnés dans la région. Jusqu’à 14 heures, le corps de la victime n’a pas été approché et les services de sécurité se sont contentés de boucler la localité, en attendant l’arrivée d’équipes de désamorceurs de bombes.Il est à signaler aussi que la victime était en compagnie de son petit enfant, âgé à peine d’une dizaine d’années. Ce dernier est sorti indemne de cet attentat.

M. B.

Partager