30 000 ha consacrés pour l’investissement agricole

Partager

“La gestion des biens fonciers de l’Etat est une affaire très délicate, nous sommes en train d’essayer aujourd’hui de tout réorganiser, afin de préserver l’avenir du foncier agricole, industriel et urbanistique », c’est ce qu’a indiqué hier l’invité de l’émission “El Mountada” sur les ondes de la Chaîne I. Mohamed Benmeradi, directeur général du domaine national auprès du ministre des Finances.Les biens fonciers de l’Etat sont divisés en deux, à savoir les biens privés et les biens de l’Etat, ils sont répertoriés sur une superficie de 236 millions d’hectares, dont 80% constituent les terres sahariennes, 12% la steppe, 4% terres agricoles et près de 1% de terres urbaines. D’après le DG la problématique qui se pose, concernant le marché foncier est bien « l’investissement », car seul l’Etat propose, il indiquera que depuis 1992, l’Etat a consacré 11 000 hectares pour les zones industrielles, 8000 ha pour le développement de 482 zones d’activités et 10 000 ha intégrés dans les dispositifs CALPI (Comité d’Assistance locale et de promotion de l’Investissement), soit un total de 30 000 ha pour l’investissement industriel, tout en gardant l’implication de l’Etat dans la fixation des prix. Pour qui est du foncier agricole, 2,5 millions d’hectares sont utilisés dans l’investissement agricole qu’il soit individuel ou collectif, il avancera que « l’Etat pense à faire de nouvelles concessions de terres, à condition d’avoir un droit de regard sur la situation de ces terres, car le secteur de l’agriculture et de l’industrie ont besoin d’investissement. Notre rôle est de créer un marché foncier transparent », a-t-il encore précisé. Pour le foncier urbanistique, 40 000 ha ont été mis en vente à des prix raisonnables. « Nous avons abandonné les prix administratifs pour opter pour le procédé de la vente à l’amiable », une méthode qui d’après lui « a donné des bons résultats ». Mais à partir de 2006, les biens fonciers de l’Etat qui serons utilisés dans l’investissement, seront vendus aux enchères.Revenant aux espaces occupés par les marchés et les galeries, le directeur général a affirmé que « 90% de ces espaces sont vendus aux enchères. Ils sont utilisés dans le cadre du pré- emploi et dont des privés étaient aussi bénéficiaires ». A l’heure actuelle, plusieurs procédures sont adoptées pour une meilleure réorganisation et gestion du foncier de l’Etat, à savoir la détermination des superficies des terrains.

Wahiba Ait youcef

Partager