L’environnement et ses retombées

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Par S. Ait Hamouda

Le Centre d’Enfouissement Technique de Sidi Boudrahem (Béjaïa) a été fermé par la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, avant-hier. C’est à priori une sage décision, prise en réponse à la protestation des riverains, dénonçant des émanations toxiques que produisait cet espace créé à la va-vite. Les CET ne sont pas du tout la solution qui sied pour le ramassage des ordures ménagères, le tri des déchets semble être la panacée, en plus de la richesse qu’il apporte subséquemment. Il va de soi que lorsqu’on se prévaut de la protection de l’environnement, il faut mettre en place des systèmes qui permettent à la fois la protection du voisinage vivant, agricole et biologique. Cependant, pour ce faire, il faudrait beaucoup d’études. Il ne faut confondre vitesse et précipitation, auquel cas, il est déterminant d’éviter les lexiviats (liquide résiduel engendré par la percolation de l’eau et des liquides à travers une zone de stockage de déchet) qui rendent la vie impossible aux habitants. Il va falloir trouver des astuces, et il en existe, pour parer aux menaces qui en découlent. Revenues de loin, les populations, qui pâtissent de ces fâcheux effluves, se retrouvent entre le marteau et l’enclume. Ils se réveillent un tant soi peu aux risques encourus et prennent à bras le corps le danger. Seulement, il faut, coûte que coûte, s’en prémunir. Il y va de la vie des hommes, des plantes, des animaux et du sol. C’est ce qui protège qui est la priorité. Il n’en demeure pas moins que bien des décharges sont en voie de réhabilitation, ce qui donne à espérer pour le présent et l’avenir. Ce qu’on entend par réhabilitation des dépotoirs, c’est le tri et ce qu’il peut susciter en mains d’œuvre directe et indirecte.

S. A. H.

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