Cinquante six familles occupant des habitations précaires à la cité du stade dite Fourrière, à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, ont été relogées, mercredi et jeudi derniers, a-t-on appris de sources locales. Après des dizaines d’années d’attente, ces familles ont enfin été relogées dans de nouveaux logements construits dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire (RHP). A noter que dans ce programme, 140 logements ont été construits dans la commune de Tadmaït, depuis une dizaine d’années. «80 ont été implantés au chef-lieu, 40 à la cité APC-CNEP et 20 à la cité Akbou. L’opération de relogement va continuer la semaine prochaine et elle touchera les autres sites d’habitats précaires. Quant aux habitants de la cité Chouhada, dite Iferki, un quota va être transformé à leur profit en logements sociaux», précisera Slimane Mokrane, vice-P/APC. Signalons que les autorités locales ont immédiatement procédé à la destruction des baraques construites en parpaings, à l’aide d’un engin appartenant à la commune, «afin d’éviter leur réoccupation par d’autres familles». L’opération de relogement s’est déroulée dans de bonnes conditions et aucun incident n’a été enregistré. Des élus locaux et les éléments de la Police et de la Gendarmerie y ont y assisté. Nous apprendrons qu’une autre opération de relogement aura lieu, demain, et touchera les autres sites d’habitations précaires. « Nous avons procédé au relogement de 56 familles mercredi et jeudi et l’opération va reprendre graduellement à partir de dimanche de la semaine prochaine pour toucher les autres sites d’habitations précaires tels que Sonatro, celui de la cité des Oranges et les baraques situées en face du l’école Ben Ramdani Sadia, entre autres», nous précisera Nassim Belmadani, un élu à l’assemblée populaire communale de Tadmaït. A noter enfin que les 80 logements (RHP) de la cité Chouhada ne sont toujours pas raccordés au réseau d’électricité, mais le problème «sera pris en charge à partir de la semaine prochaine», a-t-on appris sur place.
Rachid Aissiou