Tamazight dans les institutions, entre discours et pratique

Partager

La maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou abritera, à partir d’aujourd’hui, des journées d’études ayant pour thème : «La question de tamazight dans la Constitution et les institutions algériennes : entre discours et pratique».L’initiative est à mettre à l’actif du Club scientifique en langue et culture amazighe affilié à l’université de Tizi Ouzou qui a opté pour un programme riche à l’occasion des festivités de la commémoration de la date historique du 20 avril. C’est ainsi qu’un cycle de conférences aussi intéressantes les unes que les autres, est prévu pour meubler ces journées auxquelles prendront part des acteurs actifs du Mouvement culturel berbère, largement connus sur la scène publique du reste. Ainsi, juste après la cérémonie d’ouverture officielle de la manifestation prévue ce matin, à partir de 10h, Ould Ali El Hadi interviendra en sa qualité de président du MCB pour animer la première communication de la journée. Elle portera, selon le programme qui nous est parvenu, sur «l’évolution de l’enseignement de tamazight en Kabylie depuis les accords d’avril 1995» auxquels l’intervenant avait pris part d’ailleurs. Juste après, ça sera autour de Si El Hachemi Assad, universitaire et directeur au HCA, d’animer pour sa part, la seconde conférence qui traitera du «cadre institutionnel pour la réhabilitation de l’Amazighité en Algérie». Suivra alors un débat avant de lever cette séance matinale. Dans l’après-midi, il est prévu une intervention de Saïd Chemakh, et une autre de El Madjid Sadeg. Les deux universitaires aborderont respectivement «l’aménagement de corpus : le cas berbère en Algérie», et «les fonctions du langage». Les deux communications seront bien entendu suivies d’un débat avec les présents. Pour demain, les organisateurs ont retenu un menu encore plus riche avec les interventions prévues de Abderezak Dourari, universitaire et non moins directeur du CNPLET, Mohamed Lakhdar Maougal, Sadek Akrour, Abdelkader Kacher, Bélaid Abrika, également universitaires. La séance de clôture devrait intervenir après l’ultime communication arrêtée en milieu d’après-midi et qui sera assurée par Abrika. Elle portera sur «la place de la langue amazighe en Algérie : enjeux et réalité».

D.C.

Partager