Après son installation officielle dans la matinée de dimanche dernier, le nouveau chef de la daïra de Kherrata, Bouamza Mohamed en l’occurrence, a tenu dans l’après-midi de la même journée sa première réunion. Une prise de contact avec les membres des exécutifs communaux, les responsables des différents services techniques et structures de l’État, etc., relevant de cette circonscription administrative abritant près de 75 000 habitants. Dans son allocution, le commis de l’État a insisté sur l’impératif de conjuguer les efforts de tous les services, pour insuffler une nouvelle dynamique de développement à la région, en veillant à la prise en charge des attentes des populations des municipalités de Kherrata et de Draâ-EL-Caïd en matière d’amélioration de leurs conditions de vie, à travers les différents programmes de développement local. À cet effet, il a insisté auprès de l’ensemble des acteurs présents sur la nécessité d’instaurer une meilleure collaboration avec le chef de daïra, en mobilisant et en coordonnant toutes leurs énergies pour mener à bien les actions qui permettront d’atteindre les objectifs assignés. Assurant de son entière disponibilité, Mohamed Bouamza s’est, en outre, engagé à ne ménager aucun effort pour accomplir sa mission «visant, a-t-il souligné, à asseoir une véritable base de développement à travers les actions à mener au profit des deux communes», précisant que «les portes de la daïra sont ouvertes à tous, sans exception, pour permettre la prise en charge des préoccupations des populations». À travers les interventions de quelques responsables, il a été relevé les retards que connaît la daïra en matière de développement socio-économique. Parmi les intervenants, le responsable des Moudjahidine de Kherrata, qui a mis l’accent sur le problème de chômage qui ronge des jeunes de la commune. Une insuffisance aggravée par les mesures de fermeture, voire de dissolution, de certaines structures économiques, opéré au cours des années précédentes. «Des structures ayant été pourtant génératrices de postes d’emploi dans la région», regrette-il, citant, à titre d’exemple, l’ex-unité SONIPEC.
Slimane Zidane.