Les habitants de Souk El-Tenine s’insurgent contre le retard enregistré en matière d’installation des compteurs domestiques de gaz naturel.
Le retard est induit par le changement d’équipes par la SDE et la rareté de leur intervention en plus des réserves formulées qui restent sans suites, du moment que celles-ci ne sont pas prises en considération par l’équipe suivante. Intervenant sur la radio Soummam, le président de l’APC lance un appel à la SDE à l’effet de renforcer le travail d’équipes afin de régler le problème du gaz de ville à Souk El Tenine avant l’arrivée des grands froids. Ce qui inquiète la population, c’est le fait qu’après la levée de son blocage, le réseau est arrivé à Souk El Tenine depuis plusieurs mois, mais à ce jour, l’installation des compteurs retarde la joie des citoyens qui ont enduré pour voir leurs foyers alimentés en gaz naturel. Le problème de gaz de ville subsiste aussi dans plusieurs communes de la wilaya de Béjaïa. C’est le cas de la commune voisine de Tizi N’Berber où la population est arrivée au point de charger un comité citoyen de suivre ces travaux de branchement au réseau qui perdurent depuis des années. D’ailleurs, les représentants de la population de Tizi N’Berber se sont réunis, vendredi, à l’intersection menant à Tazrourt et Ait Bouissi, pour débattre de la situation du gaz de ville dans leur commune. Sur place, le comité chargé par les citoyens du suivi des travaux, a rendu compte des actions entreprises. Celles-ci se sont soldées par la promesse du président de l’APW d’une visite prochainement, en compagnie des premiers responsables de la SDE et de la direction de l’énergie pour s’enquérir de la situation. Saisissant l’occasion de cette rencontre populaire, les habitants d’Ighil n’Tazrourt ont soulevé le problème des tares et anomalies constatées. Il s’agit notamment de la pose des canalisations à même le sol caillouteux alors qu’elles doivent l’être sur un sol stable, solide, sans pierres ou points durs. «Aucun grain de sable de sécurité n’a été étalé sur les tranchées», feront savoir ces habitants. Un véritable danger, diront les spécialistes.
A Gana.