Les explications de la Protection civile

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Le directeur de l’information et des statistiques de la Protection civile, le colonel Farouk Achour, a avancé, hier, plusieurs explications, concernant la mort du jeune Ayache Mahdjoudi. Ce dernier était, pour rappel, coincé pendant plusieurs jours dans un puits artésien au village Oum Echemel, dans la commune de Houamed (75 km au Sud-ouest de M’sila), avant de décéder. «Dès les premiers instants, on a engagé tous les moyens pour l’extraction de la victime, mais il faut savoir que c’est un cas particulier qui nécessite des techniques spécifiques», a affirmé le colonel Farouk Achour, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Il a tenu à souligner que des techniciens spécialisés dans l’hydraulique ont été associés à cette opération. Le colonel Achour estimait que le repêchage du corps de la victime devrait intervenir, hier. Sur l’origine du drame, il dira qu’«il est important d’attendre les résultats de l’enquête des services de sécurité, parce que c’est un cas qui va nous permettre de prévoir des mesures de prévention». Le même responsable a, en outre, refusé de considérer que l’opération de sauvetage fut un échec, soulignant la nécessité de «comprendre ce qui s’est réellement passé». «Je ne suis pas d’accord pour dire que l’opération a échoué. Au contraire, elle est très technique et nécessite une approche technique et du temps», a-t-il estimé. Il a avancé plusieurs raisons liées, notamment, à l’espace restreint du tube au fond duquel se trouvait la victime, ce qui avait amené les éléments mobilisés à engager des travaux d’excavation dans un terrain difficile. «Ce qui nous a beaucoup retardés, ce sont les fortes remontées d’eau», a-t-il soutenu, ce qui a obligé les équipes intervenus à entreprendre des opérations de pompage et à continuer sans cesse à creuser pour atteindre la victime. «Tout les moyens existants au niveau de la direction de la Protection civile de M’sila ont été mobilisés, et toutes les équipes ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour sauver la victime», a-t-il dit. Interrogé sur les moyens dont dispose la Protection civile pour faire face à d’éventuelles catastrophes, il a répondu qu’ils «permettent de gérer n’importe quelle catastrophe». Par ailleurs, s’agissant des accidents de la circulation, le même responsable a fait savoir que 1 614 personnes sont décédées sur les routes nationales depuis le mois de janvier dernier et plus de 60 000 autres ont été blessées.

Samira Saïdj

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