Parmi la délégation l’ayant accompagné, l’on compte la directrice de la formation professionnelle, du DLEP, directeur de l’hydraulique et de la santé. A Makouda le représentant du wali a visité le chantier de réalisation d’un nouveau CFPA à Tazart. Ce dernier qui est d’une capacité de 250 places pédagogiques sera ouvert lors de la prochaine rentrée de septembre. L’on procédera au lancement de deux sections à savoir, T.S en informatique, la maçonnerie mais aussi une section de femmes au foyers. Dans le projet, comme travaux d’achèvement, il ne reste que les VRD. Selon la directrice de la formation de Tizi Ouzou, tous les équipements de pédagogie nécessaires seront réunis et le décret officiel de création de ce centre sera promulgué avant la fin de l’année. Mais aussi, le centre bénéficiera d’un projet d’extension pour la réalisation d’un internat de 60 lits. A Ouaguenoun, le projet de réhabilitation du barrage d’irrigation de Djebla a été inspecté. En plus, une présentation sommaire des projets du genre de toute la wilaya a été donnée. Pour le barrage de Djebla une enveloppe de près de 10 milliards de centimes a été allouée en vue de sa réhabilitation et qui se résume en la réalisation d’un nouveau réseau d’irrigation d’une longueur de 23 600m linéaires et l’installation d’une nouvelle station de pompage. Ce site est d’une capacité de 3 millions de M3 et peut irriguer un périmètre allant jusqu’à 450 ha. Le projet a connu une situation de blocage après que les agriculteurs aient refusé de prendre en charge la gestion de ce site. Pour y parer, un office de gestion sera installé incessamment. Dans cette région l’on recense actuellement une surface de 277 ha, dont 96 se situent à Timzart et 181 au sud de Ouaguenoun ; et pour cette année, l’on a prévu l’irrigation d’un périmètre de 160 ha. La culture maraîchère, particulièrement les haricots verts et la pastèque est l’activité principale existant dans la région. Le SG du wali a demandé aux responsables présents d’orienter, en plus, les agriculteurs vers l’arboriculture. Mais aussi il a demandé au chef de daïra de Ouaguenoun de réunir les agriculteurs pour les stimuler, les informer au sujet des nouvelles techniques d’exploitation à l’exemple du système “goutte à goutte”, ainsi que la création de projets agricoles dans le cadre du PNDA. A titre d’exemple, à Ouaguenoun, l’on recense uniquement 13 agriculteurs qui ont bénéficié des projets de ce plan national. Au niveau de toute la wilaya de Tizi-Ouzou l’on compte uniquement 60 milliard de centimes qui ont été investis. “Cela reste très insuffisant”, martèle le S.G du wali. La réhabilitation et l’ouverture de pistes a été soulevé par les responsables et les citoyens de la région. Enfin, dans ces lieux, le représentant du wali a demandé la réalisation d’un grand bassin qui servira de réservoir pour le stockage d’eau. Vers 11 h, la délégation s’est rendue dans la commune d’Aït Aïssa Mimoun pour visiter le vieux projet de réalisation d’un centre de santé qui se situe à Ikhelouien. Ledit projet accuse d’énormes retards (14 ans) suite aux problèmes de dévaluation. La dernière réévaluation faite est de 600 millions de centimes. Le centre sera doté d’une maternité, d’un laboratoire de service de radiologie, de consultation en génécologie, de pédiatrie, de soins et de réanimation. “Débrouillons-nous pour la réception de ce projet avec son équipement, au plus tard fin août, et je vous demande à ce qu’il soit réalisé convenablement !”, a martelé à plusieurs reprise le représentant du wali à l’adresse de ses subordonnés. Plusieurs anomalies dans la réalisation ont été relevées par le chef de cette délégation wilayale : “un équipement public doit être réalisé convenablement et sans gaspillage”, ajoute le secrétaire général. Un élu a demandé s’il y a possibilité de transformer ce centre en une polyclinique. Le secrétaire général a répondu que la réalisation d’un tel projet répond à des normes, telle la densité de la population qui doit être supérieure à 40 000 habitants, et nécessite aussi le déploiement de beaucoup de moyens. Mais il a laissé entendre qu’il faut laisser venir le développement progressivement. Le dernier point de visite a été la zone d’activité de Tala Athmane. Pour rappel, à ce niveau, un groupe de 4 maires qui se sont réunis récemment à Ouaguenoun ont dénoncé le piratage opéré par des industriels sur la chaîne d’alimentation en eau des communes de Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun, Boudjima et Tizi Ouzou. Sur place, le S.G du Wali a ordonné la mise en exploitation immédiate de l’un des deux forages de Oued Sébaou réalisés pour cette zone. Sur une superficie totale de 9800 56 m2, l’on compte 158 lots pour investissements, 50 actes ont été établis, 74 sans actes, et 34 lots non encore affectés. Il a été ordonné de ne pas établir les actes de concession avant la réalisation des investissements. Pour ceux qui tenteront d’arnaquer, des poursuites judiciaires seront enclenchés à leur encontre. Le représentant du wali a soulevé le refus des investisseurs de s’établir dans cette zone, suite à la confusion dans la gestion, à la non-viabilisation de cette dernière et le manque d’eau. Il a ordonné d’assainir les choses et de se consacrer à la relance et au développement de cette zone qui constitue l’un des poumons économiques de la wilaya de Tizi Ouzou.
Mourad Hammami