Pendant que la population de Maâtkas peine à se remettre du terrible deuil lié à l’affaire du petit Ali Hadjar, âgé de 12 ans, qui a été, pour mémoire, enlevé, torturé, assassiné puis jeté dans un puits, il y a de cela un mois jour pour jour et dont les ravisseurs sont actuellement mis hors d’état de nuire, une autre affaire de kidnapping, pas tout à fait similaire, vient d’avoir lieu avant-hier aux environs de 21 h sur le sinistre CW14 reliant Tizi Ouzou à la daïra de Maâtkas. En effet, la nouvelle de ce rapt s’est répandu telle une traînée de poudre hier et un climat de psychose et de terreur s’est illico-presto réinstallé dans toute la circonscription sud de Tizi Ouzou meurtrie par une insécurité qui ne cesse d’aller crescendo. La victime, répandant aux initiales M. B. est commerçant de son état, âgée de 29 ans, elle réside au village Aït-Zaïm, commune de Maâtkas. M. B., était à bord de son véhicule quant il a été intercepté par un important groupe d’individus armés. Nous ignorons s’il a été suivi depuis Tizi Ouzou ou alors surpris par un faux barrage. Pour l’heure, nul n’est en mesure de connaître les circonstances exactes de ce kidnapping surtout qu’un black-out total est observé pour les besoins de l’enquête ouverte par les services de sécurité, et pour la sécurité de la victime. Néanmoins, on a tendance à privilégier la piste terroriste, même si l’autre piste des actes relevant du grand banditisme, n’est pas à écarter. En tout cas, cette nouvelle affaire d’enlèvement (encore une) vient raviver cette tension populaire liée à l’insécurité.Mâatkas est l’une des localités “chaudes” de la wilaya de Tizi Ouzou, frappée à la fois par la grande criminalité et le terrorisme islamiste, surtout que cette région est une espèce de “mouchoir de poche” située entre 03 maquis du GSPC, en l’occurrence Boumahni à l’Ouest, Amjoudh au Nord et El Maj au Sud.
I. L.