On croit savoir que le rapt du jeune M. B., dans un faux barrage dressé sur le CW 147 au lieudit Tassadort aux environs de 21h ce dimanche 18 juin, serait un acte terroriste du groupe salafiste pour la prédication et le combat. Le groupe armé en question était composé de neuf éléments armés tous de kalachnikovs et vêtus de tenue militaire. Le fait que le véhicule de la victime issue d’une famille commerçante, soit retrouvé à quelques kilomètres non loin des lieux du kidnapping, laisse supposer que cet acte n’a rien à voir avec le grand banditisme.En plus, il paraîtrait selon des indiscrétions, que quelques membres de ce groupe terroriste auraient été reconnus comme faisant partie d’une phalange (seriat) du GSPC qui écume les maquis sud de la wilaya de Tizi Ouzou en l’occurrence El Maj, Boumahni et Amjoudh. Cette dernière base arrière des islamistes armés est d’ailleurs située à une encablure du lieu de l’enlèvement. Aussi, cette faramineuse somme de trois milliards de centimes qui aurait été exigée en contrepartie de la libération du jeune M.B. est un indice révélateur qu’il ne pouvait s’agir que d’éléments terroristes, qui s’attellent à rempiler les caisses de cette nébuleuse islamiste affiliée à Al Qaïda, quelques semaines avant la fin de l’ultimatum qui leur a été adressé pour se rendre, dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.En tout état de cause, un mouvement de sympathie et de solidarité s’est aussitôt constitué autour de cette sympathique famille, non seulement à Maâtkas mais également à travers toute la wilaya de Tizi Ouzou. Il convient de souligner que cette honorable famille assiste encore beaucoup d’associations caricatives et n’hésite jamais à mettre la main à la poche pour venir en aide aux démunis et aux nécessiteux, en plus des nombreuses associations sportives qu’elle aide. Nous y reviendrons.
I. Lounès