Anarchie chez les transporteurs

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Ainsi, officiellement, il existe quarante fourgons de transport mais en réalité il y a plus.“Il y a plusieurs clandestins parmi nous et qui utilisent les deux stations sans qu’ils ne soient inquiétés”, nous confie T.R., l’un des premiers transporteurs de la localité.Pour M. R. O., en plus de ces clandestins, d’autres y exercent sans posséder le permis de la catégorie, ils se suffisent de la catégorie “B”, (pour véhicules légers) alors qu’officiellement, outre le permis pour le transport en communs est exigé, il faudra aussi obtenir le permis de place après une formation d’une quinzaine de jours au CFPA de Boukhalfa.Au demeurant, M. Z. A, accorde plus d’importance à la notoriété des transporteurs dont le comportement doit être exemplaire et qui doit respecter avoir tout les us et coutumes de la localité.“Plusieurs usagers se plaignent du comportement de certains d’entre nous qui sans aucune retenue, ni pudeur font entendre des chansons odieuses et trop souvent en présence des familles sans tenir compte de notre éduation, ni de nos valeurs morales”, nous déclare toujours cet interlocuteur.Il reste un autre problème que soulève un autre transporteur et qui concerne la sécurité des usagers. Devant ses collègues, il dénonce l’excès de vitesse sur ce tronçon très étroit et dangereux mais qui pour tous est le fait des clandestins.En outre, certains propriétaires de ces véhicules n’hésitent pas à se faire remplacer par de jeunes sans expérience et qui n’ont aucune connaissance du métier.Enfin, tous s’accordent pour dire qu’il faut mettre de l’ordre dans leur maison et cela ne peut se faire que par des contrôles de tous les services concernés.

Essaïd N’Aït Kaci

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