l Durant la fin de la semaine dernière, un groupe de jeunes chômeurs a opéré un forcing au niveau des services de la DRAG de la wilaya de Tizi Ouzou. L’objet de leur démarche, étant de récupérer l’autorisation d’exploitation d’un espace pour l’organisation de foires durant les mois de juillet et août. Sept parmi eux se considérent en conformité et détiennent toutes les pièces concernant cette activité. Un dépôt de demande a été effectué au niveau des services concernés de la wilaya, mais à leur grande surprise, il font face à un blocage, les amenant à faire des va-et-vient, entre d’une part la Chambre de commerce et la DRAG de Tizi Ouzou.Pourtant, ces jeunes disposent d’un document de cession et d’exploitation du lot de terrain, situé face au commissariat central et appartenant à la JSK.C’est Moh-Chérif Hannachi qui est signataire de ce document officiel, que les services de la wilaya semblent vouloir refuser. Pris de colère, puisque la situation est restée pendante depuis plusieurs mois, les jeunes se sont rapprochés du 1er vice-président de l’APW, dont la tolérance est jugée recevable et plaident leur cause vis-à-vis de la DRAG de Tizi Ouzou à leur encontre. Il est à déplorer un certain langage excessif, car même si le problème posé dans le fond est en leur faveur, reste à s’interroger sur la forme qui a pris des proportions aggravantes, dès lors qu’il s’agit d’actes commis dans l’enceinte d’une institution de la République. Ces jeunes qui ne cherchent qu’à être entendus et éclairés sur l’affaire, n’attendent plus que ce fameux document qui leur permettrait de s’occuper et de gagner leur vie. Sinon, quelle est la réglementation qui interdirait l’organisation de foires en période estivale, dès lors qu’à Tizi-Ville, il existe des foires permanentes à longueur d’années. Cette politique de deux poids deux mesures a irrité les jeunes qui ne demandent, en fait, qu’un droit de réinsertion sociale et passer du stade de sans emploi à celui d’exploitants de foires.
B. T.