200 000 DA pour la saison estivale à Tigzirt

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l Tigzirt, la plus grande ville du littoral de Tizi-Ouzou, sort de son engourdissement dès le mois de mai de chaque année. Elle est semblable à cette espèce d’êtres qui ne vivent qu’une tranche de période, durant l’année, avant de replonger de nouveau dans l’hibernation.A l’arrivée de la saison estivale, elle devient une plaque incontournable, prise d’assaut par une moyenne de 1,5 million d’estivants. Durant ce trimestre, elle fait sa mue, et elle devient la capitale de la wilaya., mais jusqu’à présent, on use de moyens de fortune et de médiocrité pour gérer et rentabiliser cette importante période porteuse de grandes potentialités d’économie touristique.Souvent, le reproche, nous ne pouvons pas le faire aux élus ou aux autres responsables de la ville, lesquels n’ont eu que leur pouvoir de moyens très minimes pour gérer un programme gigantesque.On garde toujours les vieux réflexes de l’économie dirigée. Rien que pour cette année, l’APW de Tizi a alloué la modique somme de 200 000 DA, soit 20 millions de centimes pour la saison estivale. Pire encore, selon le maire de Tigzirt, “même sur cette somme, nous n’avons rien perçu jusqu’à présent”, déclare-t-il.Avec cette modique somme, l’on doit nettoyer les plages ravaler les murs, animer la saison, etc.“Cette somme ne peut évidemment pas nous permettre de faire face à la saison estivale qui reste l’un des plus grands événements que connaît la ville”, nous a déclaré Ferhat Ighilhriz, maire de Tigzirt. Pour combler, un tant soit peu ce besoin, les élus ont été contraints de transférer le chapitre d’un projet, longtemps à l’arrêt, et réduit par réévaluation, pour le consacrer à la gestion de la saison estivale. La question reste posée : “N’est-il pas temps d’y consacrer un budget spécial pour la saison estivale ?” Evidemment, un financement qui sera à la hauteur des exigences de l’heure pour que nos côtes, dont le potentiel est important, soient en adéquation et dans la mesure de créer une ville dynamique, touristique, économique, loin de toute politique de bricolage et de médiocrité.

Mourad Hammami

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