“La balle est dans le camp du gouvernement”

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En réaction aux déclarations peu rassurantes de Belkhadem sur l’avenir du dialogue Archs-gouvernement. Les représentants du Mouvement citoyen rassemblés à Béjaïa dans le cadre de son université d’été, se sont contentés de mettre leur interlocuteur face à ses responsabilités.Ainsi, Belaïd Abrika, porte-parole du Mouvement dans une déclaration à la radio locale “Soummam”, a estimé que “la balle est dans le camp du gouvernement qui doit se prononcer dans des délais raisonnables”.La patience des archs est, ainsi, de plus belle, mise à rude épreuve, quant à la situation d’impasse qu’accuse le dialogue depuis quelques mois déjà. Ce qu’exprime Benmansour Bezza, réagissant aux déclarations du chef du gouvernement : “Même s’il est toujours bon de réaffirmer ses engagements de principe, on ne peut le faire indéfiniment”, nous a-t-il déclaré hier.En fait, les propos du chef du gouvernement ayant clairement suggéré la fin du dialogue puisqu’ayant affirmé que l’Etat ne concédera “pas plus” que ses engagements, promet d’enfer la plus au moins sourde polémique entre les deux parties. En effet, l’unilatéralisme affichée par le chef de l’Exécutif est à même d’exacerber l’impatience des arouch dont des membres exigent qui, un accord dûment paraphé entre les deux parties, qui, la célérité dans la mise en œuvre des engagements arrêtés, accusant des lenteurs que les arouch ont déjà tôt fait de qualifier “d’injustifiées et d’injustifiables”.Quoi qu’il en soit, cette nouvelle donne promet de conférer toute son actualité au thème devant clôturer l’université d’été des archs aujourd’hui : “Le combat pour la citoyenneté, état des lieux et perspectives”. La poursuite, en fait, des actions du Mouvement à la lumière de ces incertitudes et de l’opacité qui entourent la question du dialogue.La journée d’hier, a été consacrée au thème de “La question linguistique en Algérie”, animé Mouvement de la revendication identitaire dont Hacène Hirèche, Saïd Chemakh, Brahim Tazaghart, entre autres.

Hakim O.

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