Stabilisation des prix pour ce Ramadhan

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Plus d’un parmi les bouchers que nous avons interrogés au niveau de la région de M’chedallah, à propos d’une éventuelle augmentation des prix de la viande à l’occasion du mois sacré, nous ont assuré qu’il n’en sera rien tant que le marché est stable.Cela est du moins une impression d’ensemble mais qui semble fiable dans la mesure où nos interlocuteurs parlent de la disponibilité des produits carnés et de la rude concurrence à laquelle ils se trouvent soumis avec notamment l’arrivée sur le marché des produits congelés qui semblent porter la barre très haut que ce soit en terme de qualité qu’en matière de prix pratiqués.En effet, ces produits qui inondent le marché ne manquent pas de mettre dans la gêne certains bouchers qui activent dans le créneau de la viande fraîche. Les prix sont imbattables et la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen contribue grandement à orienter les clients potentiels vers ces produits. D’ailleurs, ça fait du tape à l’œil dans la mesure où ces magasins du congelé ne désemplissent pas au moment où d’autres qui proposent des produits frais peinent à accrocher quelques clients, réticents de surcroît.Du côté des citoyens, certains ne manquent pas de bénir le congelé car “vu les prix pratiqué à moins de 400 DA le kilo, c’est toutes les bourses qui peuvent se le permettre”, pour d’autres “s’il y a une différence c’est bien celle du prix qui demeure inaccessible quant à la viande fraîche qui est vendue à hauteur de 450 DA et plus, sinon pour ce qui est de la qualité, congelée ou pas, une viande est une viande”. En fait, plusieurs autres avis s’enchevêtrent en ces premiers jours de carême, mais il semble tout bonnement que la question des prix est celle qui prend le dessus pour trancher le choix des clients.Enfin, si les choix demeurent différents, ce qui est important est plutôt le fait qu’il n’y aura pas d’augmentation des prix. Cette appréhension, quelques jours avant le début du Ramadhan, donnait la trouille aux gens et plus particulièrement aux maigres bourses qui arrivent à peine à subvenir aux besoins les plus élémentaires.

L. K.

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