l En sus du bilan que le P/APW a établi lors de son discours inaugural, ayant trait aux perspectives de développement économique à Tizi Ouzou, M. Aïssat est également revenu sur l’incommodante situation financière des APC de la wilaya.
Pour M. Aïssat, tant que ces commune croulent sous les dettes, il n’y a pas lieu de parler de développement ou même de relance économique, et qu’il faut préalablement assainir ces situations pour passer à un véritable processus de développement. « Quand on me dit qu’il y a des budgets communaux qui n’ont pas été dépensé, moi je m’interroge. Ce cas de figure s’applique sur l’APC de Tizi Ouzou où le vote de défiance a traîné plus d’une année, et c’est pour celà que les crédits que lui ont été inscrits n’ont pas été consommés. Quant aux autres municipalités, leur santé financière est franchement déplorables car 59 des 67 APC de la wilaya sont déficitaires. Mieux, il faudrait également savoir que sur le programme de 2004, l’APC la plus « gâtée » de la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’une enveloppe PCD de l’ordre de 670 millions de centimes (…) quand on sait qu’un seul kilomètre de route bitumée coûte 5 millions de dinars, je ne vois pas trop ce que les communes peuvent développer avec cet argent. Par ce fait, j’estime que si un programme spécial ne sera pas inscrit à notre wilaya, il sera impossible pour nos commune de sortir du marasme. Cette situation devient encore plus alarmante lorsqu’on sait que nos APC ont subi d’énormes dégâts lors des instabilités qu’elle a connues depuis 201. Aussi, les intempéries et le séisme n’ont guère arrangé leur affaires. De fait, l’effacement des dettes communales serait la décision la plus judicieuse à prendre pour sauver ce qui peut encore être sauvé… ».