Le 17 octobre 2005, aux environs de 21h, sur la route entre Tigzirt et Mizrana Mohamed Bachedi, un pharmacien âgé de 42 ans a été assassiné. La nouvelle avait plongé les habitants de toute la région et d’ailleurs dans le choc et la colère.
D’ailleurs une marche de protestation avait été organisé trois jours à Tigzirt et qui avait drainé des milliers de citoyens pour dénoncer le crime et demander la vérité sur son assassinat.
Mohamed était plus qu’un pharmacien. Il était un citoyen intègre et irréprochable, un enfant de la société profonde qui a voué sa vie au travail et à l’effort au service de ses concitoyens.
De nos jours et selon des proches de la victime l’auteur de ce crime qui était l’officier et le responsable d’une caserne militaire stationné à l’époque à Tigzirt a été arrêté et jugé à une année de prison ferme.
Une année après, sa famille, ses amis, son village Aït Saïd et toute la région de Tigzirt ne l’a pas oublié, vu que l’image de cet homme intègre et très utile pour la société, reste ineffaçable et irremplaçable. D’ailleurs à la nouvelle douleur d’apprendre la mort de Rabah Aïssat le P/APW de Tizi Ouzou, jeudi dernier, l’on s’est vite rappelé de la mort du pharmacien survenu lui aussi en plein mois de Ramadhan, et où la douleur fut immense.
Une année après la pharmacie tourne toujours mais le nom et l’image du pharmacien n’ont jamais été oubliés.
M.H.
