Le réchauffement de la planète est l’un des sujets les plus médiatisés ces derniers jours notamment avec l’absence de pluie lesquels se fait ressentir auprès des agriculteurs qui craignent pour leurs récoltes. Des récoltes dans leur ensemble d’ores et déjà compromises comme l’oléiculure, mais également et surtout celles des cultures céréalières. A pareille saison, les terres devant servir à accueillir les blés, orges et autre plantes fourragères auraient dû être emblavées depuis quelques temps déjà, mais la sécheresse qui sévit est décourageante à plus d’un titre pour les agriculteurs. Les exploitants agricoles disposant de l’irrigation à partir de retenues collinaires ou de barrages se montrent sceptiques quant à la réussite de leurs semis s’ils commencent à irriguer leurs terres en saison hivernale. Les ressources hydriques des barrages seront de plus en plus en baisse si les précipitations attendues ne sont pas au rendez-vous. En prenant pour exemple le débit de la source Noire (Lainsser Averkane) sur les hauteurs de Saharidj, dans la wilaya de Bouira, la fluctuation de cette eau de source durant les années précédentes en pleine saison estivale était de l’ordre de plus de 300 litres par seconde. Un débit impressionnant qui s’est considérablement réduit depuis le 31 octobre dernier à 165 litres par seconde, soit près de la moitié de son écoulement s’est asséché. L’hiver qui s’annonce tardif et qui risque d’être avare en matière de pluviométrie n’est pas pour rassurer les agriculteurs, ni les consommateurs qui eux pour leur part craignent une nouvelle flambée des prix des produits de large consommation, issus de l’agriculture.
Hafidh B.
