l Le Bureau international du travail a exprimé sa satisfaction suite au Pacte national économique et social signé par la Tripartite, en l’occurrence l’UGTA, le patronat et le gouvernement, le 1er octobre dernier, ainsi que la convention collective-cadre du secteur économique privé adopté par les partenaires sociaux. En effet, dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’UGTA, M. Sidi Said, dont nous détenons une copie, et signée par le président du groupe des travailleurs du BIT, cette organisation mondiale fait savoir que les deux conventions témoignent de la vivacité du dialogue social dans notre pays, et surtout du rôle joué par la Centrale syndicale afin de promouvoir les intérêts des travailleurs dans le cadre du développement économique et social du pays. « Ces documents (le pacte et la convention) qui sont inspirés par les normes internationales du travail, et ratifiées par l’Algérie, font une place large à la protection de la liberté syndicale, aux droits fondamentaux des travailleurs ainsi qu’à leur santé dans le milieu de travail », est-il écrit dans cette déclaration. La convention collective-cadre du secteur privé s’inscrit, aux yeux des responsables du BIT, dans la promotion des conditions d’emploi, à laquelle le groupe des travailleurs est particulièrement attaché. « Cette convention collective constitue une base solide au Pacte national économique et social, qui devra permettre à l’Algérie de prendre la place qui lui revient dans une économie mondialisée et de partager équitablement les bénéfices qui devront en résulter « , a signifié le rédacteur de ce document et d’ajouter : « Nous savons que la signature d’accords et de pactes est l’aboutissement d’un long processus de dialogues, mais ils exigeront de la part de tous les partenaires un engagement déterminé dans leur mise en œuvre. L’UGTA, pour notre part, saura relever le défi ».
S.Ben