l B.T, un policier en civil, sortait de chez lui, avant-hier aux environs de 13 h, quand il a été agressé par derrière par un individu âgé de 33 ans avec un bâton et répondant aux initiales H.H. connu des services de police. Les coups que le policier recevra sur la nuque le feront tomber à terre. Dans sa chute, il aura tout de même la présence d’esprit d’éjecter le chargeur de son arme. L’agresseur ne se limitera pas à lui asséner des coups de bâton, puisque il récupère l’arme et appuie sur la détente. En vain.
H.H. ne s’attardera pas sur les lieux. Il s’engouffrera dans les ruelles du lotissement des 330 logements. Assommé l’agressé trouvera la force d’alerter ses collègues.
Le lotissement en question sera bouclé, pendant que des policiers dans un véhicule banalisé sillonnaient les artères. H.H sera aperçu, filé et arrêté.
L’agresseur avouera plus tard qu’il préparait son coup depuis plus d’une semaine. A la question de savoir qu’elles étaient les motivations de son acte, il répondra qu’il avait besoin d’une arme pour “travailler’’.
Il est clair que le motif avancé par l’agresseur ne tient pas la route pour la simple raison que l’intention était aussi, ou surtout, de tuer le policier, avant de prendre la fuite. Il est donc plus que vraisemblable que H.H s’apprêtait à commettre son premier acte terroriste, avant de rejoindre le maquis.
B. B.