l C’est ce que nous a déclaré M. Abarour, président de l’Association des diabétiques d’Akbou (ADA) en marge de la journée de formation médicale continue sur le diabète, organisée le 14 décembre dernier à la Maison des jeunes Abderrahmane-Farès de la ville. Placée sous le slogan “Vaincre le diabète, c’est facile”, cette rencontre, la première du genre organisée à Akbou par l’ADA en collaboration avec la direction de la santé de Bgayet, le secteur sanitaire d’Akbou et l’APC d’Akbou a réuni une pléiade de médecins, paramédicaux et associations de diabétiques venus de divers horizons.
La journée a été marquée par l’animation, par le Dr Ould Ali, spécialiste en médecine interne exerçant à Akbou, d’une conférence centrée sur la thématique “l’insulinothérapie”, “le diabète et ses complications”, la présentation de produits pharmaceutiques par les laboratoires participants ainsi que la tenue d’une exposition traitant du diabète et ses complications. Des complications qui, note-t-on, font toute la gravité de cette pathologie multifactorielle aux dimensions psychosomatiques telles qu’elles se dressent pratiquement sur le chemin de toutes les spécialités médicales, y compris celui de la psychiatrie. Il va sans dire que les conséquences du diabète sont purement négatives et posent l’épineux problème de leur prise en charge par les services de santé. Une prise en charge aussi coûteuse qu’aléatoire de sorte qu’elle aboutit souvent à des complications graves : problèmes cardiovasculaires, cécité, insuffisance rénale…
Nacer Maouche