Vers la création des pôles d’excellence

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l C’est hier qu’a eu lieu, au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, une réunion bipartite regroupant les chefs d’établissement des écoles supérieurs des deux pays. En effet, les représentants de ces institutions ont passé en revue le mode et les mécanismes de création « de pôles d’excellence », envisagée, d’ailleurs, par les pouvoirs publics aux profits des bacheliers. L’objectif, de cette rencontre est, d’une part, le développement de la recherche et l’amélioration du niveau de l’enseignement, ainsi que la formation des formateurs, et d’autre part, préparer l’élite nationale, qui est appelée à se mettre au même niveau que celle des pays avancés. Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure graduée au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a tenu à indiquer que, cette première rencontre permettra, à coup sûr, de définir les conditions et les modalités de création des pôles d’excellence. Basée sur le modèle français, l’opération de sélection se fera au niveau des étudiants mais, seulement, ceux ayant une mention bien et très bien au bac pourront postuler à ce genre d’école. Ce qui mérite d’être signalé, c’est qu’une fois sélectionné, l’étudiant sera soumis à un concours. Une fois admis, il bénéficiera d’une étape de préparation, pour accéder à des études supérieures de haute qualité. A cet effet, des conventions de coopération ont été signées, hier et aujourd’hui, entre ces écoles, et par ricochet, des enseignants français se déplaceront pour assurer les cours. Côté français, on note la présence de la directrice de l’Ecole supérieure de Paris, le directeur de l’Ecole nationale de l’administration, celui de l’école centrale de Paris, l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris- Val de Seine et l’Ecole nationale supérieure des télécommunications. Pour ce qui est de la délégation algérienne, on verra la participation des directeurs de l’Ecole nationale vétérinaire (ENV), l’Institut national du commerce (INC) et l’Ecole nationale des travaux publics (ENPT). Intervenant en marge de cette rencontre, Mme Bendjeloul, directrice de la Post-graduation au niveau du département de Harouabia, a souligné que « des efforts considérables ont été consentis dans le cadre de la formation des formateurs » avant d’ajouter : « Cela n’empêche que le besoin à combler reste énorme ». A ce propos, elle dira que 12 500 maîtres assistants devront être formés d’ici 2009.

Salah Ben

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