Fermée il y a de cela quelques temps, l’ex-siège de la poste de M’chedallah est resté, semble-t-il, sans lendemains, et ce en dépit de l’anarchie qui semble reprendre sa place légendaire au niveau de la nouvelle infrastructure ouverte récemment. Ainsi, et pour des raisons qu’on ignore, l’ancienne poste demeure fermée aux usagers et les pauvres citoyens continuent à se bousculer au portillon de la nouvelle poste. C’est dire que pour eux rien n’a changé sinon le lieu où ils se rendent pour retirer leur argent ou envoyer un courrier quelconque. Cette situation ne manque pas par ailleurs de causer des désagréments aux usagers qui se voient toujours dans l’obligation de faire des mains et des pieds pour un quelconque service dont ils ont besoin au niveau de cette agence. Cela pose la question de savoir pourquoi l’ancien bati est fermé au moment où son ouverture contribuera, à coup sûr, à désengorger la nouvelle et permettre la fluidité dans le travail.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu’à un certain moment, il a été question que l’ancienne poste soit transférée aux autorités judiciaires pour le besoin de l’ouverture d’une annexe judiciaire relevant du tribunal de Bouira. Ce qui semble tarder à venir, d’autant que rien n’augure, à l’horizon, que cette structure judiciaire sera ouverte au niveau de cette localité, mais il demeure important aussi de ne pas laisser cette structure en jachère, car ce manque en infrastructure ne cesse de se faire sentir au niveau de M’chedallah. Par ici, plusieurs administrations, et pas des moindres, continuent à évoluer dans une exiguïté étouffante, ce qui ne permet pas du tout que des infrastructures comme celle de la poste soient laissées inoccupées. Cela dit, la préoccupation de l’ancienne bâtisse abritant la poste tend à devenir une nécessité, et les autorités compétentes ne doivent pas se complaire dans le laisser-aller mais prendre des mesures conséquentes pour redonner à cette infrastructure ses plus beaux jours. M’chedallah n’a-t-elle pas besoin d’infrastructures ? C’est aux responsables locaux d’y méditer, surtout que dans la plupart des administrations, on se plaint de mauvaises conditions de travail et de l’exiguïté qui fait leur quotidien.
Lyazid Khaber