La réunion tenue la semaine dernière par le wali avec les responsables du secteur de la jeunesse et des sports durant laquelle le premier responsable de l’exécutif avait tracé un tableau sombre de la situation de ce secteur, qui concerne des centaines de milliers de jeunes, n’a pas été sans conséquences. En effet, juste après cette séance où le secteur de la jeunesse et des sports a été passé au crible, des changements n’ont pas tardé à intervenir au niveau des différentes structures de la jeunesse et des sports. Le premier à faire les frais de ces changements est le directeur du CIAJ, Amar Maktour. Ce dernier sous les feux de la rampe depuis son installation comme vice-président de la JSK, vient d’être démis de ses fonctions à la tête du CIAJ, pour le motif de cumul de fonctions. Maktour a été remplacé par Sid Ali Zmirli. Au niveau de la DJS, on nous a informé que le cas de l’ex-directeur du CIAJ est le seul changement opéré en raison de cumul. Les autres fonctionnaires de la DJS qui font aujourd’hui partie du comité directeur de la JSK ne sont pas concerné, pour la simple raison qu’ils ne font plus partie des structures de la DJS.
L’autre grand changement opéré concernait la direction de l’Office du complexe olympique (OPOW), dont dépend principalement le stade du 1er-Nnovembre et la piscine olympique. En effet, Hamid Amirouche, qui occupait le poste de directeur général de l’OPOW, depuis plusieurs années a été remplacé par M. Chérif Zerrouki. Ce dernier aura la lourde tâche de gérer une structure qui accueille des dizaines de compétitions sportives et surtout la réhabilitation du stade du 1er-Novembre, tant décrié ces dernières années en raison surtout de l’état lamentable dans laquelle se trouve son tartan. A cet effet, on a appris au niveau de la DJS que la pose d’un nouveau tartan est inscrite dans les projets et que le renouvellement de la pelouse dépend seulement du feu vert des responsables de la JSK. “La DJS procédera à la pose d’un nouveau tartan, on attend seulement la réponse de la JSK concernant la période de cette opération. La durée du renouvellement est d’un mois et demi. Alors, si la JSK ne trouve pas d’inconvénient de le faire dans l’immédiat on le fera, sinon on va attendre le mois de juin pour effectuer cette pose”, nous a confié un responsable de la DJS. Concernant le nouveau stade de 50 000 places tant attendu par les milliers de supporters kabyles, on a appris que l’assiette du terrain qui devra accueillir ce méga-projet n’a pas été changé, puisque le complexe sera implanté au niveau de la localité de Boukhalfa. Le problème du passage de la voie ferrée vient d’être réglé puisque les responsables du projet ont décidé de riper la localisation du stade afin d’éviter le passage du chemin de fer. A cet effet, on a appris que le wali de Tizi Ouzou vient de signer un arrêté pour ce projet d’utilité publique. Selon notre source, les travaux de terrassement débuteront aussitôt la question de l’expropriation réglée. Le projet du nouveau stade dont le coût est estimé à quelque 1 200 milliards de centimes sera la plus grande structure sportive de la wilaya. Le wali de Tizi Ouzou qui veut certainement donner un nouveau souffle au secteur de la jeunesse et des sports a insisté également lors de sa réunion avec les cadres de redynamiser tous les projets en veilleuses au niveau des localités de la wilaya, où des dizaines de milliers de jeunes oisifs se retrouvent dans une situation d’abandon. Les changements opérés au niveau des services de la DJS sont justement fait dans ce sens, où le mot jeunesse et compétence revient tel un leitmotiv dans les couloirs de la direction qui connaît presque chaque jour l’installation d’un nouveau responsable dans ses différents services.
A. C.