Réunie en conclave durant ce week-end à Seddouk dans la wilaya de Béjaïa, l’interwilayas des archs semble avoir entériné le principe de la participation aux élections législatives et locales, même si à l’exception des coordinations de Béjaïa et Boumerdès, qui annoncent leur participation, les autres coordinations se réservent un temps de réflexion d’ici le 22 février prochain.
A cet effet, selon M. Bezza Benmansour, délégué de l’intercommunal de Béjaïa (CICB), contacté, hier, l’interwilaya a décidé de la “mise sur pied d’une commission interwilayas chargée de réfléchir à la position à adopter concernant les prochaines élections sur lesquelles le mouvement pèsera lourdement”, nous a-t-il déclaré.
L’autre point d’importance débattu lors de ce conclave, a concerné le bilan du dialogue archs-gouvernement. Un bilan des moins reluisants, dans la mesure où les délégués ont conclu à un taux de seulement 20 % de l’ensemble des revendications des archs qui ont été satisfaites.
Les 80 % restants demeurent donc à concrétiser, conformément par ailleurs aux engagements de l’autorité gouvernementale. D’où la nécessité de l’institution d’un “comité de suivi” du dialogue auquel appelle l’interwilayas, et devant se tenir “dans les plus brefs délais”, est-il revendiqué. Une doléance qui a tout l’air d’avoir les faveurs de la conjoncture, les délégués des archs ayant établi le lien entre la récente offre de la relance du dialogue par l’exécutif et l’approche des prochaines consultations électorales, selon Benmansour.
A noter enfin, la participation au conclave de ce week-end de onze wilayas, outre la présence des parents de victimes et victimes des événements du Printemps noir.
Hakim O.