Le FMI dresse un bilan favorable

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Le Fonds monétaire international (FMI) a dressé, dans son dernier rapport, un tableau positif de l’économie algérienne. Publié mercredi et repris par l’AFP, celui-ci estime qu’actuellement, l’économie algérienne offre de bonnes conditions pour engager des réformes visant à réduire le chômage et assurer la stabilité macroéconomique. En effet, l’institution de Breton Woods, a souligné que la croissance réelle (hors inflation) a ralenti en 2006 à moins de 3% en raison d’un ralentissement de la production d’hydrocarbures pour des raisons « techniques”. Selon le FMI, la hausse des prix du pétrole sur les marchés mondiaux a toutefois permis aux autorités algériennes d’augmenter les dépenses publiques et de réduire la dette extérieure. Celle-ci est passée selon, ce rapport, de 17% en 2005 à 4,5% en 2006 (exprimé en pourcentage du PIB). Toutefois le FMI a tenu à indiquer que “l’inflation est restée basse jusqu’à la seconde moitié de l’année avant de rebondir, reflétant une hausse des prix de l’alimentation”. Au chapitre des réformes, cette institution monétaire, a noté “quelques progrès”, notamment avec le processus de la privatisation d’une banque publique, en l’occurrence le CPA, et la modernisation du système des paiements ainsi que la réduction de 30% à 25% de l’impôt sur les entreprises. “La stabilité politique accrue et la situation financière favorable offrent une occasion inappréciable d’augmenter la croissance et de réduire encore davantage le chômage tout en préservant la stabilité macroéconomique”, a signalé le conseil d’administration du Fonds. Sur un autre chapitre, le FMI s’est déclaré “encouragé” par la récente conclusion du pacte national économique et social qui soutient le principe de lier la croissance réelle des salaires à celle de la productivité et aux performances économiques du secteur non-pétrolier. L’institution monétaire internationale a également appelé les autorités algériennes à poursuivre la réforme du système fiscal et la modernisation de celui des Douanes ainsi que de répercuter au niveau national l’augmentation des prix du pétrole sur les marchés mondiaux.

Salah B.

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